Hebdo du mardi

Revue de presse

Monde

L'horizon bouché du voyage d'affaires

Les Échos

Restrictions de circulation, complexité des formalités sanitaires, pressions environnementales, essor du télétravail et de la visioconférence, budgets en berne… Les nuages s'amoncellent durablement sur les déplacements professionnels, analyse le quotidien dans son édition du 16 février. Le secteur du tourisme d'affaires, qui a enregistré une baisse inédite comprise entre 63 % et 72 % en 2020, risque en fait de ne jamais revenir à son niveau d'avant-crise selon l'Association française du travel management (AFTM). D'autant que les professionnels eux-mêmes pointent certaines dérives. « Couramment, pour une réunion de deux heures en Europe, le collaborateur faisait l'aller-retour sur la journée », observe Valérie Sablet, directrice générale de BCD Travel, agence dédiée à la gestion de voyages d'affaires. « En comparant les réservations effectuées en 2020 par rapport à 2019, on constate une chute de 66 % dans l'aérien, de 55 % dans l'hôtellerie, de 61 % dans le ferroviaire, de 59 % pour les voitures. Soit une moyenne d'environ 60 % de réservations en moins en 2020 », relève Cédric de Martimprey, directeur commercial de Notilus, une application dédiée à la gestion des voyages et des notes de frais.

La crise sanitaire coûte cher aux communes

Aujourd'hui en France

Achat de masques, aides aux ménages, tourisme en baisse... L'année 2020 aura coûté cher aux communes, explique le quotidien le 18 février. Pour elles, la facture de la Covid-19 devrait s'élever à près de 6 Md€ selon l'Association des maires de France (AMF). Dans le détail, les communes et les intercommunalités ont enregistré 3 Md€ de pertes tarifaires (fermetures des théâtres, piscines, restaurants scolaires), 2 Md€ de pertes fiscales (cotisation sur la valeur ajoutée, droits de mutation, cotisation foncière des entreprises...) et 1 Md€ de dépenses directes (reconfiguration de locaux, achat de matériel). Mais les prévisions de l'AMF pour les années à venir sont encore pires. Alors qu'elle anticipait 7 à 8 Md€ de pertes en trois ans, elle estime désormais que ce cap sera franchi dès la fin 2021. Et pour payer la facture de la pandémie, « certains élus choisiront d'augmenter la taxe foncière », prédit Mathieu Plane, économiste à l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE). 

Report de la nouvelle norme RE2020

Capital

Le Gouvernement « reporte et adoucit » la réglementation RE2020 destinée à régir les performances environnementales des bâtiments neufs, explique le site du magazine le 18 février.  Initialement, l’exécutif espérait décliner ses objectifs de sobriété environnementale dans le logement neuf dès le mois de juillet 2021. « Trop tôt », lui ont répondu les professionnels du secteur. Les premières normes sont donc finalement reportées au 1er janvier 2022, « afin de laisser les quelques mois nécessaires à la filière pour se préparer et s’approprier la réglementation », communique le ministère du Logement. « Les premières échéances sont donc décalées… et par ricochet, les jalons suivants également. La RE2020 devait en effet s’enrichir (ou s’alourdir, selon les points de vue) avec des objectifs de réduction des émissions de plus en plus ambitieux en 2024, puis en 2027 et en 2030. Ces échéances ont donc été décalées d’un an, c’est-à-dire en 2025, 2028, et 2031. » 

Occitanie

Les vins doux redeviennent tendance

Entreprendre

Le mensuel consacre un dossier dans son numéro de février à la renaissance des vins doux naturels tels que Muscat, Rivesaltes, Banyuls ou autres Maury qui « redeviennent tendance ». L'occasion de rappeler que l'ex-Languedoc-Roussilon est la terre d'origine de ces produits. « C’est dans cette terre ventée que le processus de mutage des vins doux naturels fut mis au point dès le XIIIe siècle. Le nom qui a traversé les siècles est celui d’Arnau de Vilanova, recteur de l’Université de Montpellier et docteur à la cour du Roi de Majorque à l’origine de la méthode. Cette histoire fort ancienne explique que 80 % de la production de vins doux naturels soient encore concentrés en Languedoc-Roussillon, région devenue aujourd’hui Occitanie. »

Lourdes, destination Covid-safe

Actu.fr

« Sévèrement touchée par une crise qui dure, la ville de Lourdes ne rompt pas et s'apprête à bouleverser ses habitudes en vue de l'été 2021 », analyse le site d'information dans un reportage publié le 16 février. La cité mariale veut ainsi devenir la première destination française labellisée “Covid-safe“. « Tous les acteurs se sont mis en route pour se faire labelliser avec l’aide du cabinet Veritas, détaille Christian Gélis, président de l'Umih 65. Du Sanctuaire à l’office du tourisme en passant par l’hôtellerie. Pour Lourdes, c’est essentiel, car c’est une destination de masse. »

Nétheos "pépite" montpelliéraine

Challenges

L'hebdomdaire consacre un article à l'entreprise Nétheos, « la pépite montpelliéraine, championne de l'identification en ligne » dans son édition du 17 février. Créée en 2004, la société a d’abord été spécialiste de la cryptographie et des données sécurisées. Mais il y a quelques années, poussée par une demande croissante, cette start-up a changé de métier pour devenir experte de la signature électronique. « Nos clients sont des compagnies d’assurance, des banques et des bailleurs sociaux, indique Olivier Détour, PDG. Nous vérifions et garantissons l’identité des personnes, leur permettant d'effectuer des démarches à distance, comme la signature d’un bail, d’un emprunt bancaire ou d’un contrat. » Un marché en forte croissance, commente Challenges. 

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