Hebdo du mardi

Revue de presse

Monde

La longue marche vers un système énergétique 100 % renouvelable

Le Monde

Le quotidien évoque (le 28 janvier) les résultats d'une étude réalisée par le gestionnaire Réseau de Transport d’Électricité (RTE) et l’Agence internationale de l’énergie (AIE) détaillant la faisabilité d’un système électrique basé sur les énergies éolienne et solaire. Dans ce document, RTE et l’AIE identifient quatre conditions pour faire fonctionner un tel système énergétique : compenser la variabilité des énergies éolienne et solaire (qui seront alors les principales sources de production d’électricité), maintenir la stabilité du réseau, être capable de reconstituer des réserves et des marges d’approvisionnement et, enfin, faire évoluer considérablement le réseau électrique. « Ces conditions sont strictes et cumulatives, insiste Xavier Piechaczyk, le président du directoire de RTE. Il faut toutes les remplir pour que ce soit gérable. » L’étude explique également « qu’il faudra améliorer la capacité à prévoir précisément la production des énergies renouvelables, et notamment celle du photovoltaïque ».

Minés par la pandémie, les tour-opérateurs doivent se réinventer

Le Figaro

Privés d'activité depuis bientôt un an à cause de la pandémie, « les voyagistes traversent la pire crise de leur histoire », explique le quotidien le 26 janvier. Pour assurer leur avenir, ils doivent offrir plus de flexibilité et de services aux voyageurs. « L’avenir appartient à ceux qui apportent une vraie expérience différenciante à leurs voyages et de la flexibilité sur les dates de départ et d’arrivée, estime Bruno Despujol, associé au sein de la société de conseil Oliver Wyman. Cela exige d’acheter des places d’avion au fur et à mesure, et non plus des mois à l’avance. » Or, un grand nombre de tour-opérateurs continuent à réserver des chambres d'hôtels et des places d'avion d'une saison à l’autre. « Les tour-opérateurs se rendent compte que prendre des engagements des mois à l’avance est trop risqué, assure Didier Arino du cabinet Protourisme. Mais c’est compliqué de passer à de la personnalisation du service et au sur-mesure. Leur logique a toujours été de négocier de gros volumes. »

Le prix d'un reconfinement

Aujourd'hui en France/Le Parisien

Dans une enquête publiée le 27 janvier, le quotidien évoque l'impact d'un troisième confinement sur l'activité économique. « Selon les trois scénarios envisagés par le gouvernement (léger, moyen, strict), l'activité baisserait de 10 %, 13 % voire 18 % en cas de fermeture des établissements scolaires, des magasins non-essentiels, des restaurants d'entreprise. » Au printemps dernier, la mise à l'arrêt total de la France avait fait chuter l'activité de 32 % par rapport à 2019. Et avec le confinement allégé de novembre, la baisse n'avait été « que » de 12 %. En cas de reconfinement strict, Bercy estime que le coût pourrait s'élever à 15 Md€ par mois (fonds de solidarité, chômage partiel et exonérations de charges compris). Un simple couvre-feu coûterait quant à lui entre 5 et 6 Md€. 

Occitanie

Le drone ne connaît pas la crise

France Bleu

La station consacre, le 24 janvier, un reportage à la société héraultaise Instadrome implantée à Servian. Sollicitée partout en France et à l'étranger pour ses prestations de services avec des drones, elle a multiplié son chiffre d'affaires par 13 depuis sa création il y a six ans. L'entreprise compte à présent 27 agences sur le territoire national et cinq à l’étranger. « Nous fournissons aux industriels des prestations adaptées à leurs besoins, dans le domaine des télécommunications, pour la géophysique, pour les inspections d’infrastructures », explique Cédric Botella, ancien gendarme et patron de l'entreprise.

Agroécologie entre Nîmes-Montpellier

Les Échos

« Dans le cadre du projet TerrAES (Territoires engagés pour la transition agroécologique sociale et solidaire), signé en décembre, la société Oc'Via entend développer des initiatives agroécologiques, le long du tracé du contournement ferroviaire de Nîmes et Montpellier, entré en service fin 2017 et dont elle assurera la maintenance et l'exploitation jusqu'en 2037 », explique le quotidien le 28 janvier. Des parcelles situées dans 25 communes, susceptibles d'accueillir des projets agroécologiques, ont été identifiées dans le Gard et l'Hérault. « Il faut trouver la bonne filière, précise Gilles Rackozy, DG d'Oc'Via. Cela peut être du maraîchage, de l'élevage… Il faut que le marché local exprime un besoin, avec une filière adaptée mise en place. » La piste de la restauration scolaire fait partie des débouchés à l'étude.

Imaginer l'après-ski

Le Moniteur

L'hebdomadaire consacre un dossier (le 29 janvier) à la première programmation d'État consacrée à la montagne depuis les plans Neige des années 1960 et 1970. Objectif de ce plan qui sera lancé en juin, imaginer l'après-ski notamment en termes d'immobilier et d'infrastructures. Exemple de ces intitiatives, celle portée par le syndicat mixte Haute-Garonne Montagne fédérant les trois stations des Hautes-Pyrénées (Luchon-Superbagnères, Bourg-d’Oueil et le Mourtis). Lancé en 2018, un plan d'investissements de 25 M€ doit leur permettre de sortir du « tout-ski ». L’installation d’une tyrolienne de montagne utilisable été comme hiver va dans ce sens et les nouvelles pratiques encouragent cette stratégie. « Le confinement a fait découvrir les Pyrénées à un nouveau public, plus porté sur la nature et donc moins demandeur d’infrastructures coûteuses », se réjouit Maryse Vézat-Baronia, vice-présidente du Département et du syndicat mixte.

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