la lettre M

Hérault
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Hôtellerie - Restauration / Services
| 18/01/2021

Dejbox cherche traiteurs et restaurants à Montpellier

Une op­por­tu­nité bu­si­ness pour les pro­fes­sion­nels de la res­tau­ra­tion, en dif­fi­culté de­puis plu­sieurs mois ? Spé­cia­lisé dans la li­vrai­son de repas aux sa­la­riés, le nor­diste De­j­box (380 sa­la­riés, CA 2019 : 20M€, pré­sent dans dix villes fran­çaises dont Tou­louse) cherche à nouer des par­te­na­riats avec « une di­zaine de trai­teurs, res­tau­rants, bou­lan­ge­ries et pâ­tis­se­ries » pour l'ou­ver­ture, cou­rant mars, de son en­tre­pôt dans la mé­tro­pole de Mont­pel­lier, an­nonce à La Lettre M Adrien Ve­rhack, co­fon­da­teur.

Pro­duc­tion ex­ter­na­li­sée

Il s'agit de si­gner, avec la so­ciété qui n'em­ploie aucun cui­si­nier, un contrat de plu­sieurs an­nées. « Concrè­te­ment, on leur en­voie un plan­ning de pro­duc­tion. Par exemple, 2 500 plats, sur la base de nos re­cettes, pour tel jour. En­suite, soit on se fait li­vrer à l'en­tre­pôt, soit on va cher­cher la mar­chan­dise », ex­plique-t-il. Les repas sont li­vrés aux sa­la­riés « des grands groupes du CAC 40, des ca­bi­nets de conseil du Big Four qui ont des fi­liales en ré­gions, mais aussi des TPE-PME », dé­taille le di­ri­geant. Ce der­nier se dit ou­vert à la li­vrai­son de repas aux em­ployés et in­dé­pen­dants en té­lé­tra­vail à do­mi­cile ou en co­wor­king, « même si la prio­rité, c’est la li­vrai­son de l’en­tre­prise ».

Pa­nier moyen de 8,50€

En gé­né­ral, l'em­ployeur prend en charge le repas, à hau­teur de 5€ en moyenne, par jour et par sa­la­rié. « Une al­ter­na­tive au ti­cket-res­tau­rant qui n’a pas trop d’in­té­rêt en pé­ri­phé­rie des mé­tro­poles car l’offre de res­tau­ra­tion est li­mi­tée », ob­serve-t-il. Autre op­tion : De­j­box ins­talle des fri­gos, contrô­lés à dis­tance, dans des salles par­ta­gées. Le prin­cipe : muni d'un badge, le sa­la­rié est dé­bité au mo­ment de sé­lec­tion­ner les pro­duits. « Une al­ter­na­tive à la can­tine d’en­tre­prise », ajoute-t-il. Le pa­nier moyen pour une for­mule plat, bois­son et des­sert est de 8,50€. La li­vrai­son, en ca­mion fri­go­ri­fique rou­lant au die­sel, est gra­tuite.

Quinze em­plois créés

En lo­ca­tion, l'en­tre­pôt d'en­vi­ron 500 m2 se trouve à Lattes, à proxi­mité de la route de la mer, entre l'au­to­route A9 et Car­re­four. Cette « bu­si­ness unit », avec chambres froides et es­paces dé­diés à la pré­pa­ra­tion de com­mande, fera tra­vailler une quin­zaine de per­sonnes dont des pré­pa­ra­teurs de com­mande et li­vreurs en CDI. 

Cyril Peter / peter@​lalettrem.​net

Pour­quoi la mé­tro­pole de Mont­pel­lier ?

« C'est une ville super dy­na­mique avec beau­coup d’en­tre­prises qui rentrent dans notre cible. Elles sont du sec­teur ter­tiaire et se si­tuent es­sen­tiel­le­ment en pé­ri­phé­rie, dans des zones pas des­ser­vies par les ac­teurs de la Food­tech qui viennent des États-Unis et du Royaume-Uni », ré­pond Adrien Ve­rhack, pre­nant soin de ne pas citer les De­li­ve­roo, Uber eats... Après Mont­pel­lier, De­j­box « fi­nira bien par li­vrer » à Nîmes ou Per­pi­gnan mais « dans le contexte, dif­fi­cile de s'avan­cer sur une date », re­con­naît-il.

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