Hebdo du mardi

Décideurs

Jeanne Fabre, Millésime Bio

17/11/2020

L’édition 2021 du salon de la filière viticole, brassicole et spiritueux bio Millésime Bio, qui se déroule chaque année à Montpellier, sera 100 % digitale. Les dates, du 25 au 27 janvier, ne changent pas. « Dans un contexte sanitaire qui reste incertain, maintenir le salon Millésime Bio 2020 dans un format physique n’était pas envisageable », explique l’Audoise Jeanne Fabre, nouvelle présidente du salon Millésime Bio. Une plateforme digitale avec des stands digitaux va notamment être mise en place. Les vignerons pourront y mettre en avant leur domaine par le biais d’outils numériques : vidéos, lien vers leur site internet, accès aux fiches techniques, récompenses et distinctions...

Les rendez-vous entre exposants et visiteurs seront rendus possibles par un système de messagerie instantanée ou de visioconférence« En tout état de cause, la situation est telle qu’aucun report n’aurait pu être garanti et le repousser n’aurait pas permis de correspondre au calendrier des acheteurs », estime Jeanne Fabre. 

Romain Gareau, Thibaut Félix, France Relance

16/11/2020

Romain Gareau (photo), auprès du préfet de région Occitanie et de la Haute-Garonne ; et Thibaut Félix, auprès du préfet des Pyrénées-Orientales, sont nommés sous-préfets à la relance. Ils font partie des dix premières nominations par décret du 13 novembre, sur les trente prévues. Leurs missions : « accompagner la mise en œuvre du plan France Relance dans les territoires, et renforcer l’État déconcentré, au plus près des élus, des entreprises et des citoyens ». Ces sous-préfets prendront leurs fonctions au plus tard à la fin du mois de novembre. Romain Gareau est auditeur de 1re classe à la Cour des comptes et Thibaut Félix est auditeur du Conseil d’État.

Stéphanie Gottlib-Zeh, Agileo Ventures

24/11/2020

Le club d’investisseurs monté par l’entrepreneuse nîmoise Stéphanie Gottlib-Zeh en 2017 s’apprête à opérer sa mue début 2021. Si, à ce jour, l'activité d'Agileo Ventures est tournée à 70 % vers le financement de sportech, « nous allons la réorienter en intégrant la dimension tech for good (solutions techniques visant à accélérer la transition vers une société plus durable et responsable, NDLR), annonce-t-elle à La Lettre M. Cela pourra se traduire par des prises de participation dans le secteur énergétique par exemple, domaine dans lequel certains de nos membres ont une expertise.» Une expertise acquise, en ce qui la concerne, au cours de ses vingt années d'activité professionnelle dans les énergies fossiles. Docteur en géophysique, Stéphanie Gottlib-Zeh a co-créé, en 2000 à Montpellier, Techsia, dédiée à la détection des gisements pétroliers. La start-up a été rachetée neuf ans plus tard par le géant mondial Schlumberger dont Stéphanie Gottlib-Zeh est sortie en 2015 pour lancer, notamment, Agileo Ventures. Ce club compte une vingtaine d’adhérents, français et internationaux. Les business angels sont intervenus auprès de huit entreprises, dont ECS Progastrin (siège en Suisse et R&D à Montpellier). Le ticket moyen est de 150 à 300 k€ par business angel, faisant monter, en cumulé, la participation entre 400 et 700 k€. Stéphanie Gottlib-Zeh témoignera lors de la semaine nationale des business angels, du 23 au 27 novembre, sur la chaîne YouTube du réseau montpelliérain Melies.

Loïc Soubeyrand, Swile

24/11/2020

L’entreprise montpelliéraine Swile (titres-restaurants et gestion de la vie d'équipe dématérialisés, près de 300 salariés) boucle l’acquisition de Briq (bureaux en Belgique, une dizaine de salariés, siège à Paris). La start-up franco-belge conçoit un logiciel permettant aux entreprises de « développer une culture de la reconnaissance et de booster ainsi l’engagement de leurs collaborateurs », explique Jérémie Sicsic, co-fondateur de Briq, à La Lettre M. En 2018, Briq a levé 800 k€ auprès de Bpifrance. Sur son site Internet, la banque publique d'investissement décrit la start-up ainsi : « Au travers de son système de crédits virtuels qui s'infiltre dans tous les outils, process et interactions existants, Briq réinvente l’expérience collaborateur en permettant d’instiller une culture du feedback positif et de l’extra-mile. »

Pierre Charvet, Studi

24/11/2020

Studi (350 salariés, Pérols) poursuit ses recrutements. 170 postes sont à pourvoir, dans les trois prochains mois, au sein de l’entreprise spécialisée dans la formation en ligne : 150 en CDI et vingt contrats en alternance. Studi propose plus de 120 formations diplomantes et certifiantes en gestion, finance, RH, commerce, marketing, vente mais aussi paramédical, services à la personne, coiffure, etc. Cette campagne d’embauches vise essentiellement des profils de commerciaux et de conseillers en formation (140 postes ouverts). Sont également recherchés : un DRH, un responsable en ressources humaines, un directeur artistique, un chef de projet CRM, quatre chefs de projet en digital learning, deux responsables et ingénieurs pédagogiques, trois managers commerciaux... Sur les neuf derniers mois, Studi a déjà recruté 180 personnes.

Frédéric Carteret, Ami Bois

24/11/2020

Ami Bois (150 salariés), spécialiste de la construction de maisons individuelles à ossature bois, boucle le rachat de Meison, placée en redressement judiciaire en début d’année. Le tribunal de commerce de Bordeaux a ainsi validé l’offre du groupe toulousain pour la reprise de l’entreprise girondine de 19 salariés qui construit une trentaine de maisons en bois chaque année dans la région bordelaise et l’ouest des Landes, pour un chiffre d’affaires annuel d’environ 4,5 M€. « Le rachat de Meison est une opportunité pour Ami Bois de diversifier son offre », explique Frédéric Carteret (photo © H. Ressayres), PDG d’Ami Bois, à La Lettre M. « La marque Meison va perdurer, et nous allons nous appuyer dessus pour démocratiser encore plus la maison en bois, en proposant des modèles assez standardisés – un catalogue de cinq à six modèles et plusieurs niveaux de finitions - qui permettront de diminuer les coûts ». Ami Bois, qui visait un chiffre d’affaires de 30 M€ pour l’année 2019-2020, a dû néanmois revoir ses ambitions à la baisse. « Nous avons clôturé notre année en juillet à 26 M€ de chiffre d’affaires, soit le même résultat que l’année précédente  », confie son PDG. Mais bien que « le commerce tourne au ralenti » actuellement, l'entreprise compte poursuivre le développement de son activité extension et rénovation et étoffer encore son réseau de franchises. « Nous visons les 30 agences franchisées en 2023 (contre neuf à ce jour, NDLR) », conclut le PDG.

Laure Mulin, CRCC de Toulouse

18/11/2020

Commissaire aux comptes associée du cabinet Sygnatures, elle est élue présidente de la Compagnie régionale des commissaires aux comptes (CRCC) de Toulouse. Laure Mulin succède à Jean-François Laffont, qui assurait ce mandat depuis 2017. « Après les conséquences de la loi Pacte sur notre profession, c’est aujourd’hui la situation économique générale qui se trouve fortement dégradée, constate Laure Mulin. Dans ce contexte, il est essentiel pour les TPE et PME d’être entourées par des professionnels du chiffre aptes à trouver des solutions efficaces et durables pour leur santé économique. Le commissaire aux comptes entre pleinement dans ce dispositif et je souhaite que son rôle soit reconnu comme tel. » La CRCC de Toulouse, qui couvre les départements du ressort de la cour d’appel de Toulouse (Ariège, Haute-Garonne, Tarn et Tarn-et-Garonne), regroupe 406 professionnels et 208 sociétés de commissariat aux comptes qui interviennent dans près de 8 200 entités.

« Le rôle de tiers de confiance du commissaire aux comptes doit être mieux reconnu, estime Laure Mulin. Au-delà de notre mission de certification des comptes, nos nouvelles missions nées de la loi Pacte participent à la transparence et à la sécurité financière et extra-financière. » Parmi ces missions : la phase dite « 0 » de la procédure d’alerte, c’est-à-dire la discussion avec les dirigeants sur les mesures à envisager en cas de difficultés, essentielle en cette période. « Le défi auquel nous faisons collectivement face actuellement nécessitera de la part des acteurs économiques une mobilisation sans précédent. L’un des enjeux majeurs de mon mandat sera également de renforcer l’inter professionnalité et la transversalité avec nos confrères avocats, experts- comptables », conclut Laure Mulin. Commissaire aux comptes associée, responsable du pôle doctrine et qualité et co-responsable du département audit & RSE au sein du cabinet Sygnatures, Laure Mulin est membre du conseil régional de la CRCC Toulouse depuis 2015. Elle en était vice-présidente depuis 2017. 

Xavier Baudet, Navocap

24/11/2020

La société Navocap, spécialisée dans la conception et le développement de systèmes d'aide à l'exploitation pour le transport public urbain et interurbain, est en croissance. « Nous comptons aujourd’hui 45 collaborateurs et projetons de dépasser les 50 en 2021, pour un chiffre d’affaires d'environ 5 M€ », indique à La Lettre M Xavier Baudet, directeur de l'entreprise basée à Merville, filiale depuis 2016 du groupe RATP Smart Systems (200 collaborateurs). Après avoir équipé la communauté urbaine de Caen d'un système embarqué dans trois lignes de tramway et 68 lignes de bus, la société travaille actuellement sur le tramway T10 reliant les villes de Clamart à Antony en passant par Châtenay-Malabry et Le Plessis-Robinson, dans les Hauts-de-Seine.

Claude Cazabat, Grand Tourmalet

24/11/2020

Exploité par la SEML du Grand Tourmalet, la station éponyme va bénéficier de 32 M€ d’investissements. Objectifs de ce programme soutenu financièrement par la Région Occitanie et la Banque des Territoires : assurer la diversification des activités proposées par le domaine et pérenniser l’activité économique de ce territoire de montagne. « Notre ambition est de faire de ce domaine le mètre étalon de la “station de demain“ en le confortant dans une logique d’innovation technologique et environnementale. Ces investissements doivent lui permettre de rester compétitif sur un marché de plus en plus exigeant et concurrentiel tout en l’adaptant aux évolutions, notamment climatiques », explique Claude Cazabat, président de la SEML.

Jacques Anglade, Compobaie

24/11/2020

« Le tribunal de commerce d’Albi vient de valider mon plan de sauvegarde de l’entreprise. L’objectif est de retrouver l’équilibre et de renouer avec les bénéfices dès 2021 », explique à La Lettre M Jacques Anglade, président de la société tarnaise Compobaie (150 salariés, CA 2019 : 19 M€). Spécialisée dans la production de bloc baie en béton pour le bâtiment, l’entreprise qu’il a créée en 1989 avant de la céder en 2009 au fonds d’investissement Platina Participations, était sous le coup d’une procédure de sauvegarde depuis fin 2019. « J’ai décidé de racheter les actifs et le passif pour éviter le dépôt de bilan. J’étais parfaitement au courant des difficultés rencontrées par l’entreprise tout en étant convaincu de son potentiel », explique le dirigeant.

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