Hebdo du mardi

En coulisse

Fusion des Régions : quel coût ?

La fusion des Régions (ex-LR et ex-MP) a-t-elle permis de réaliser des économies de gestion ? C'est la question posée par un reportage de TF1, diffusé le 5 avril, qui pointe les surcoûts liés à cette réforme. Contactée par La Lettre M, la Région les confirme, tout en les minorant. Ainsi, la location du parc des expositions de Montpellier pour accueillir les assemblées plénières de la Région (six fois en 2016 et 4 en 2017) coûte en effet près d'1 M€ en deux ans. Mais l’harmonisation des salaires et des primes entre les deux anciennes administrations engendre une dépense de 9 M€, au lieu des 10 M€ indiqués par TF1. Le nombre d’agents régionaux est passé de 6 848 début 2017 à 7 153 début 2018. Une hausse de 305 emplois justifiée selon la Région par les transferts de compétentes (168 postes, notamment pour les transports scolaires et interubains), l'ouverture de nouveaux lycées et la reprise de régie de restauration scolaire (36 postes), la compensation de la fin des emplois aidés (18 postes), l'internalisation des missions des MCEF (maisons communes emploi formation, 47 postes) et l'accompagnement des politiques régionales. La fusion permet aussi de générer des économies : 2,7 M€ par an sur les assurances des lycées (et non, 1,8 M€ selon TF1) et 3 M€ par an sur la maintenance des TER.

FPI

Deux candidats toulousains sont à ce jour en lice pour succéder à Patrick Saint-Agne à la présidence de la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI) Occitanie Toulouse Métropole : Stéphane Aubay, président-fondateur du groupe Green City (60 salariés, 260 M€ de volume d’affaires en 2017), et Jean-Baptiste Chiappe, DG de Saint-Georges Promotion (30 salariés, CA : 50 M€). L’élection se déroulera en octobre. Dirigeant de Saint-Agne Immobilier, Patrick Saint-Agne a effectué deux mandats à la tête de la fédération et ne peut plus se représenter.

Lamalou

La chambre régionale des comptes déplore, à propos du casino de Lamalou-les-Bains (34), « un service public délégué en déshérence ». Fermé depuis plusieurs mois, ce casino « ne contribue plus à l’animation de la vie culturelle et touristique de la commune, alors qu’il s’agit d’un élément patrimonial significatif », signalent les magistrats. Ils recommandent « d’élaborer une stratégie de reprise de l’activité ». L’autre activité-phare de la commune, les thermes (27 salariés permanents), gérés par la Chaîne thermale du Soleil. « La commune est invitée à se rapprocher de la Chaîne thermale du soleil et de l’intercommunalité, en charge de l’accompagnement de la filière, pour définir une stratégie. »

Tourisme - Loisirs

Camping

Paul-Henri Poujol, dont la famille est propriétaire du camping Les Sables d’Or au Cap d’Agde (1 000 emplacements), le reconnaît sans détour : « le camping n’a pas bonne réputation sur les réseaux sociaux. Les infrastructures sont vieillissantes et le service n’est pas à la hauteur. Mon père l’a créé il y a 40 ans, il faut maintenant tout reprendre. » Le groupe familial Cap Mer et Loisirs (près de 8 M€ de CA) fait appel à l’architecte biterrois Federico Martinez Daverio pour travailler sur le réaménagement du camping.

Gard
|
Finances / Institutions

Prélèvements

Le 11 avril, lors de la 4e édition la soirée Road PME organisée par la CPME du Gard (président : Xavier Douais), François Asselin, président de la CPME, lâche, à propos du prélèvement des impôts à la source : « Je demande à ce que l'on retire le risque pénal sur le prélèvement à la source pour les entrepreneurs, et à ce qu’il y ait une compensation financière pour eux, car c’est une tâche que ne fera plus l’administration. » Au sujet de la déclaration sociale nominative (DSN), François Asselin poursuit, dans la même veine : « Quand j’entends Gérald Darmanin (ministre de l'action et des comptes publics, NDLR) dire que grâce à la DSN, les entreprises en France ont fait 1,5 Md€ d’économies, ça ne passe pas ! Ce n’est pas nous qui faisons cette économie, c’est l’administration. »

Haute-Garonne

Château

À vendre, « majestueux château, situé à quelques kilomètres au sud de Toulouse, à Saint-Elix-le-Château (31) », comptant « 25 pièces dont 14 chambres, réparties sur trois niveaux, représentant une surface habitable de 1 353 m² » et « 29.555 m² de terres attenantes non boisées ». Le bien, confié à un office notarial de Cahors (46), fera l'objet d'une vente aux enchères interactive, qui se déroulera pendant 36 heures du 19 avril à 5 h au 20 avril à 17 h, selon le concept de salle des ventes virtuelle « 36 h Immo », proposé par le site immonot.com. Proposé au prix de 1,7 M€ sur le site de l'immobilier des notaires immonot.com, le château de Saint-Élix a été édifié en 1540, sous le règne de François Ier. Il est mis en vente par son actuel propriétaire, qui en a fait l'acquisition en 1980.

La Barbe

C’est un début de séance plutôt chahuté qu’ont vécu les élus du conseil de Toulouse Métropole, le 12 avril, avec l’irruption d’une demi-douzaine de militantes du collectif féministe « La Barbe ». Arborant de fausses barbes, elles souhaitaient dénoncer le manque de parité au sein des vice-présidences de la collectivité (cinq femmes pour vingt vice-présidents, soit 25 %). Puis ont été expulsées par la police municipale, suite à un empoignade musclée, à la demande de Jean-Luc Moudenc, maire LR de Toulouse et président de Toulouse Métropole.

Bloc Abonnement

La Lettre M sur votre bureau chaque mardi, la newsletter quotidienne à 18h, toute l'actualité en temps réel sur lalettrem.fr, les magazines thématiques, le guide « Les Leaders, ceux qui font l’Occitanie », la référence des décideurs d'Occitanie