Hebdo du mardi

Décideurs

Carole Delga, Région Occitanie

04/02/2022

Après la ligne à grande vitesse Montpellier-Béziers, la LGV Bordeaux-Toulouse est en passe d’obtenir ses financements. « Côté Occitanie, le tour de table financier est bouclé. En Nouvelle-Aquitaine, Alain Rousset et Étienne Guyot, préfet coordinateur du GPSO, travaillent à la finalisation du plan de financement. Mais le Premier ministre Jean Castex me l’a assuré, avec 98 % du financement stabilisé, le projet peut avancer. La question du financement n’est plus un frein », confie à La Lettre M la présidente de Région Carole Delga, qui rappelle que sur un chantier estimé à plus de 10 Md€, seuls 150 M€ sont manquants. Et d’ajouter : « On est dans les temps pour que l’ordonnance intervienne avant le mois d’avril comme prévu. Cela nous permettra d’avancer sur la création de la société de projet afin de pouvoir lancer le chantier en 2024. Il n’y a plus de doute, la LGV se fera. »

© Cédric Grolier

Sophie Béjean, chancelière des universités

04/02/2022

Sophie Béjean passe en revue les performances de l'enseignement supérieur en région et annonce la création en 2022 de neuf chaires de professeurs juniors*, « une nouvelle voie de recrutement de jeunes scientifiques ». Forte de 260 000 étudiants, l’Occitanie compte, au-delà des pôles universitaires de Montpellier et de Toulouse, treize campus connectés. Elle est la région française qui en compte le plus. Dans le cadre des programme d’investissements d’avenir, l’Université de Montpellier (UM) a décroché 23,2 M€ de l’État et 23,2 M€ de la Région pour son projet d’institut ExposUM (lutte contre les risques environnementaux sur la santé humaine). L’UM est site pilote en tant que Pôle universitaire d’innovation. Afin de soutenir le développement du numérique, trois démonstrateurs ont été retenus : Insa Toulouse, Unanîmes et le consortium Jenii, dont l’Ensam de Montpellier.

*au sein de Toulouse Capitole, Toulouse Paul Sabatier, INP, Perpignan Via Domitia, Unîmes et Université de Montpellier.

Vincent Bastide, Bastide Le Confort Médical

08/02/2022

Le prestataire médical gardois Bastide Le Confort Médical* boucle trois nouvelles acquisitions : Distrimed (CA : 12,3 M€, Cuers - 83), spécialisée dans la vente en ligne de dispositifs médicaux ; Care Service (Aix-en-Provence - 13), qui développe des solutions digitales de mise en relation entre professionnels de santé ; et Saad Perfusion (CA : 700 k€, Oberhausbergen - 67), pour renforcer son maillage territorial dans le domaine de la perfusion. D'autres acquisitions sont en ligne de mire au second semestre. « En France et à l'international », précise Vincent Bastide, PDG, l'objectif étant de « réduire l'exposition du groupe au marché français ». L'international représente actuellement 14 % du CA global du groupe, déjà présent en Angleterre. « Nous aimerions porter cette part à 30 % dans les trois à quatre prochaines années, puis tendre vers les 50 % à terme, poursuit-il. Nous tablons sur un CA 2021-2022 de l'ordre de 500 M€, notamment porté par la croissance externe. »
* 3 300 salariés, 150 magasins et franchises en France et plusieurs succursales à l’étranger, CA : 445 M€, coté sur Euronext, siège à Caissargues.

Gautier Dreyfus, Forssea Robotics

08/02/2022

La société de robotique sous-marine Forssea Robotics lève 2 M€ auprès de ses investisseurs historiques et de deux nouveaux fonds : Sofilaro (Crédit Agricole) et Qair Innovation (groupe Captain Watt, Jean-Marc Bouchet). Une subvention de 1,8 M€ de Bpifrance vient compléter ce tour de table. « La subvention nous permet de poursuivre nos travaux de R&D tandis que les fonds propres vont financer la fabrication de deux robots supplémentaires ainsi que notre développement commercial », explique le cofondateur Gautier Dreyfus à La Lettre M. Créée en 2016 et désormais installée à Sète et à Paris, la jeune société de 17 salariés (20 d’ici à la fin de l’année) a conçu deux types de robots submersibles téléguidés et capables de plonger jusqu’à 500 mètres de profondeur pour réaliser l’inspection autonome d’une structure par exemple. L'entreprise souhaite déployer ses systèmes de vision dans de nouveaux secteurs tels que la défense, le BTP ou encore le nucléaire. En termes de chiffre d'affaires, le dirigeant de Forssea prévoit de dépasser le million d'euros cette année.

Hugues Galambrun, Septeo

08/02/2022

Le dirigeant de la licorne héraultaise (CA 2021 : 230 M€, 2 200 salariés, siège à Lattes) se veut ambitieux pour l’exercice en cours. Interrogé par La Lettre M, ce dernier évoque le recrutement de 500 salariés pour l’année 2022 : « Ce seront uniquement des créations de postes. Les opérations de croissance externe n’entrent pas dans ce périmètre. En 2021, elles ont apporté 350 salariés supplémentaires, mais elles ne sont pas prises en compte dans le calcul. » La société poursuivra en outre sa politique active d’acquisition en France après déjà trois rachats en ce début d’année (SoftOuest, Avelia et prochainement Ingénéo, NDLR). L’entrepreneur formule ses objectifs de croissance : «  Lors de l’exercice 2021, nous avons gagné 57 M€ de chiffre d’affaires supplémentaire. Cette année, nous allons faire mieux et j’espère que nous franchirons le cap des 300 M€. » Léditeur de solutions technologiques pour les professionnels du droit, de l’immobilier et de l’informatique prévoit enfin un budget de 30 M€ annuels dédiés à la R&D.

Philippe Raimbault, Université fédérale Toulouse Midi-Pyrénées

08/02/2022

C'est bien « un dossier unique » – baptisé Tiris (Toulouse Initiative for Research Impact on Society) – porté par la ComUE (Communauté d'universités et établissements) toulousaine qui a été déposé le 1er février en réponse à l'appel à projets « ExcellencES » du Programme d'investissements d'avenir (PIA 4). Alors que Toulouse School of Economics (TSE), l'Isae-Supaero et l'Université Toulouse III - Paul Sabatier souhaitaient créer une entité commune nommée Toulouse Tech University (TTU) pour « faire émerger Toulouse comme un pôle d'excellence, faire exister le territoire sur la carte française des sites labellisés », les discussions ont finalement tourné court. « Il y a eu quelques dissonances, reconnaît Philippe Raimbault, président de l'Université fédérale Toulouse Midi-Pyrénées. Mais les conseils d'administration des universités ont voté en faveur du projet Tiris. L'enjeu est désormais d'embarquer toutes les forces vives, y compris celles qui avaient pensé faire autrement, comme TSE. » Le dossier toulousain devrait être auditionné début mai, pour un résultat attendu « fin mai-début juin ».

Alexandre Tisserant, Kinéis

03/02/2022

La société spatiale toulousaine Kinéis, qui développe une constellation de 25 nanosatellites conçus sur mesure pour l'internet des objets – devant être placée en orbite à partir de 2023 –, a enregistré 20 % de croissance en 2021, portant son chiffre d'affaires à 8,4 M€. La start-up présidée par Alexandre Tisserant intègre pour la deuxième année consécutive le programme French Tech Next40. L'entreprise de soixante salariés poursuit ses développements au sein de la filière industrielle des nanosatellites made in France au travers de sa participation à des projets de recherche comme le RF Space Lab (avec Loft Orbital et Ternwaves) et au programme européen Eurostars. Kinéis ouvre actuellement une filiale à Washington, aux États-Unis.

Philippe Wallaert, Promologis

08/02/2022

Il est élu à la présidence de l’entreprise sociale pour l’habitat (ESH) toulousaine Promologis (directeur général : Philippe Pacheu) pour un mandat de trois ans. Philippe Wallaert succède à Frédéric Carré, nouveau président d’Action Logement Immobilier. Président-fondateur de la société Ingaged, spécialisée dans le management en transition, cet ancien avocat au barreau de Toulouse devrait également prendre la tête du conseil d’administration de la SAC Occitanie Habitat, le plus important groupement d’habitat social régional (40 000 logements) réunissant les bailleurs Promologis, Béziers Méditerranée Habitat, Sète Thau Habitat et Maisons Claires.

Jennifer Labatut-Darbas, Labatut Group

08/02/2022

À la tête du groupe spécialisé dans le transport, la logistique et la distribution Labatut Group basé à Saint-Élix-le-Château (31), elle s’associe avec l’association Les Déterminés (président : Moussa Camara) pour recruter 30 chauffeurs-livreurs en région parisienne. Fondée en 2015, l’association vise à favoriser « l'entrepreneuriat pour tous dans les quartiers prioritaires de la ville et dans les milieux ruraux » en offrant un programme d’accompagnement complet et gratuit. Objectif : pallier les difficultés rencontrées telles que le manque de réseau, le manque de qualification, l’âge ou encore la mobilité. Créé en 1920, Labatut Group emploie près de 700 salariés pour un chiffre d’affaires consolidé de l’ordre de 95 M€.

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