Hebdo du mardi

Revue de presse

Monde

La bombe à retardement des prêts garantis par l'État

Les Échos

Le 20 mai, le quotidien économique s'interroge sur les risques de surendettement des entreprises liés aux prêts d'urgences garantis par l'État (PGE). « Tôt ou tard, il faudra payer la facture », analysent Les Échos. En France, les demandes de PGE ont dépassé les 100 milliards d'euros, écoulant déjà un tiers de l'enveloppe prévue d'ici à la fin de l'année. Les entreprises ne doivent rembourser qu'un an plus tard et peuvent même étaler l'amortissement sur cinq ans supplémentaires. Mais elles devront a minima payer la garantie.« Ce dont on va se rendre compte dans quelques mois, c'est qu'on a réussi à maintenir ces sociétés en vie mais au prix d'une augmentation substantielle de leur dette alors même que la profitabilité normative de ces sociétés va plutôt baisser, prévoit Arnaud Joubert, associé-gérant chez Rothschild & Co. Nous allons nous retrouver dans les deux prochaines années avec des sociétés qui seront surendettées. »

90 % des entreprises spécialisées dans l'ingénierie anticipent une baisse de leur activité

Le Moniteur

« À l’heure du déconfinement, l’organisation professionnelle Syntec Ingénierie s’alarme », résume l’hebdomadaire dans un article publié dans son édition du 29 mai. Selon son dernier baromètre relatif à l’impact de la crise du coronavirus, 90 % des entreprises adhérentes anticipent une baisse de leur activité au second semestre 2020. « Plus d’une entreprise sur deux sera en difficulté de trésorerie sous six mois, sans reprise de l’activité », estime Syntec.

Des salariés dénoncent des fraudes au chômage partiel de leur entreprise

Le Monde

« Alors que plus de 8 millions de salariés ont été placés en chômage partiel en avril, certains affirment avoir tout de même travaillé, en toute illégalité », relève le quotidien dans une enquête publiée le 28 mai. Selon une étude du cabinet Technologia, menée entre avril et mai auprès de 2 600 élus du personnel, « 24 % des employés en chômage partiel total auraient été amenés à poursuivre leur activité à la demande de l’employeur ». Et plus de 50 % des personnes interrogées considèrent que « des demandes d’activité interdites ont eu lieu ». Et si la ministre du travail, Muriel Pénicaud, expliquait début avril privilégier « la confiance a priori et les contrôles a posteriori » envers les entreprises, elle a annoncé il y a quelques jours un renforcement des contrôles de la part des directions régionales des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (Direccte), afin de détecter des fraudes

Occitanie

Crise chez Airbus, Toulouse doit-elle diversifier ses industries ?

France Bleu Occitanie

Dans un entretien diffusé le 26 mai, France Bleu Occitanie pose la question de la dépendance aéronautique de Toulouse à l'historien spécialiste du secteur, Jean-Marc Olivier. « Une menace à relativiser même si elle est lourde à court terme »​, commente le spécialiste. Il n'empêche, pour anticiper d'éventuelles nouvelles crises, Toulouse doit-elle diversifier ses industries ? « C'est un grand débat »​, rappelle l'historien. « Cela peut être aidé et suscité mais pas être décidé (...)  On peut supposer qu'une diversification est tout à fait possible, il y a un vivier de cerveaux à Toulouse et peut-être que les futurs Jeff Bezos ou Bill Gates sont déjà parmi nous »​.

L'application de cagnottage montpelliéraine Keetiz se déploie au national

BFM Business

La chaîne d'information économique consacre un reportage diffusé le 18 mai à la société montpelliéraine Keetiz à l'origine du développement d'une plateforme permettant de récompenser les clients de leurs achats dans certains magasins (cashback). « Après Montpellier, Sète et Béziers dans l'Hérault où 90 k€ ont été reversés par 2 600 commerces suite à des achats représentant 850 k€, nous allons proposer notre solution dans 13 autres villes françaises et près de 300 enseignes au total »​, explique le fondateur de Keetiz, Jean-Christophe Russier.

Annulation des festivals : des pertes estimées à près de 300 M€ en Occitanie

France 3

France 3 Occitanie évoque (le 26 mai) l’impact économique lié à l’annulation des festivals de musique en Occitanie. Le chercheur montpelliérain Emmanuel Négrier estime les pertes entre 1,75 et 3,8 Md€ au niveau national. « L’Occitanie est affectée par cette réalité à hauteur d’un peu plus de 10 % », soit entre 175 et 380 M€. 

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