Uti­lité mé­di­cale et vi­si­bi­lité in­ter­na­tio­nale

Les deux clubs mont­pel­lié­rains ont aidé Vogo Sport à tes­ter et va­li­der le concept dans le­quel ils voient d’autres uti­li­tés. Comme dans le do­maine mé­di­cal, selon Ro­bins Tchale-Wat­chou (2^e Ligne). « Cette appli de faire de pré­ven­tion des trau­ma­tismes des joueurs, telles que les com­mo­tions cé­ré­brales per­met­tant de voir l’angle et l’im­pact. » Pour Pa­trice Ca­nayer, l’em­blé­ma­tique en­traî­neur du MHB, « cette appli peut ac­cé­lé­rer le dé­ve­lop­pe­ment du ter­ri­toire à l’in­ter­na­tio­nal. Les clubs de haut ni­veau, qui évo­luent en ligue des cham­pions, portent l’iden­tité et l’am­bi­tion ré­gio­nale à l’in­ter­na­tio­nal. Le pro­duit de Vogo a cette di­men­sion in­ter­na­tio­nale, c’est une vraie plus-va­lue, car il n’existe pas aux États-Unis.»

Une com­plé­men­ta­rité avec les dif­fu­seurs d’images

La start-up s’ap­puie sur les images des mé­dias beIN Sports, Canal +, France Dif­fu­sion. Elle a ob­tenu les ac­cords né­ces­saires, pour pro­po­ser sur son appli un « live » multi-ca­mé­ras, in­door et out­door selon le sport (rugby, hanb­ball, golf,…).  « L’ap­pli s’ins­crit en com­plé­men­ta­rité des dif­fu­seurs et ali­mente une au­dience à l’in­té­rieur de l’en­ceinte. Les dif­fu­seurs amé­ri­cains ont bien saisi l’in­té­rêt de cette com­plé­men­ta­rité. On va avoir du mal a resté seuls sur ce mar­ché ! beIN Sports pro­fite de la vi­si­bi­lité of­ferte par l’ap­pli pour conqué­rir de nou­veaux abon­nés par exemple », ajoute Chris­tophe Car­niel, co-fon­da­teur. Avec l’ap­pli­ca­tion Vogo Sport (70 évé­ne­ments cou­verts de­puis sa créa­tion NDLR), « le spec­ta­teur de­vient té­lé­spec­ta­teur et presque son propre réa­li­sa­teur », ex­plique Chris­tophe Car­niel qui tra­vaille à une pré­sence aux pro­chains JO de Tokyo en 2020. « Comme pour les spor­tifs, les JO, c’est le graal. La dé­ci­sion doit in­ter­ve­nir dans l’an­née qui vient », pré­cise-t-il. Cette in­no­va­tion per­met d’en­voyer des images vidéo à  près de 15.000 spec­ta­teurs lors d’un match. « Au­jour­d’hui, en moyenne 10 % des spec­ta­teurs uti­lisent l’ap­pli, pré­cise-t-il. L’ap­pli doit être té­lé­char­gée en amont du match et hors de l’en­ceinte spor­tive, ce qui né­ces­site une im­por­tante ac­tion de pro­mo­tion et de com­mu­ni­ca­tion. Les images sont dis­po­nibles le temps du match et non sto­ckables. »

Des bu­si­ness plans en évo­lu­tion

Cette appli re­quiert un bu­si­ness plan in­no­vant et vient aussi chan­ger le bu­si­ness plan des clubs spor­tifs. « Le bu­si­ness plan du dé­part sera dif­fé­rent dans 3 ans, ex­plique Chris­tophe Car­niel. Au­jour­d’hui, nous sommes dans le temps du faire sa­voir et notre offre se tra­duit par la lo­ca­tion de notre so­lu­tion aux or­ga­ni­sa­teurs et clubs spor­tifs. Il s’agit de ga­gner en vi­si­bi­lité et d’évo­luer dans une lo­gique de com­mu­ni­ca­tion des marques comme la Caisse d’Épargne. » Le dé­ve­lop­pe­ment d’une ap­pli­ca­tion va vite, d’où l’im­por­tante levée de fonds faite en 2015 par Vogo pour se dé­ve­lop­per à l’in­ter­na­tio­nal. « Le 2^e étage de la fusée, au­quel nous croyons, fera qu’une pré­sence de l’ap­pli dans nombre de sites nous amè­nera à pro­po­ser une offre com­mer­ciale élec­tro­nique pen­dant le match peu pré­sente au­jour­d’hui. Les offres se concentrent avant et après le match. On peut ima­gi­ner ad­joindre à l’ap­pli des mo­dules de ser­vices payants. » Du côté des clubs, la dif­fu­sion de l’ap­pli se fait au tra­vers de l’ap­pli du club à l’ins­tar du Stade Tou­lou­sain (rugby à XV), ce qui fa­ci­lite le té­lé­char­ge­ment de l’ap­pli Vogo, concède Chris­tophe Car­niel. Pa­trice Ca­nayer va plus loin dans l’offre client : dé­ve­lop­per les abon­ne­ments en of­frant un smart phone doté de l’ap­pli, com­man­der ses bois­sons, ré­ser­ver le repas à la bras­se­rie du club,…