Hebdo du mardi

Revue de presse

Monde

Le grand bond des énergies renouvelables

Le Figaro

En 2020, les énergies renouvelables ont enregistré une augmentation spectaculaire, explique le quotidien dans son édition du 11 mai. Environ 280 gigawatts (GW) de capacités supplémentaires de production d’énergie renouvelable ont été installés l'an dernier, soit une croissance de 45 % par rapport à 2019. Du jamais vu depuis 1999, selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE). « Une progression d’autant plus remarquable que l’épidémie de la Covid-19 a engendré des problèmes d’approvisionnement et des délais de construction », pointe l’agence. La performance de l’an dernier doit beaucoup à l’éolien. Dans ce secteur, 114 GW ont été installés, soit près de deux fois plus qu’en 2019. L’autre moteur est la Chine. « Pékin a généré l’an dernier la moitié des nouvelles installations d’énergie renouvelable. Les investisseurs se sont rués sur cette activité afin de profiter d’un programme de subventions qui prenait fin en décembre 2020. En 2021, le rythme de ces installations devrait légèrement ralentir avant de repartir en 2022 », commente Le Figaro. Mais ce freinage relatif en Chine sera compensé par la nouvelle hausse des capacités dans d’autres régions du monde, à commencer par l’Europe, prédit l’AIE.

Les loisirs indoor dans le flou

Challenges

Le 12 mai, l'hebdomadaire évoque l'inquiétude des dirigeants du secteur des loisirs indoor confrontés à « une réouverture qui reste floue, des charges qui s’accumulent et des dettes non reportées ». « Les entreprises sont au plus mal. Elles ont perdu leur saison haute – d’octobre à mars – et ne savent pas si la saison basse et les aides de l’État vont leur suffire pour survivre », s'alarme Evelyne Villame, présidente de l’association Space des loisirs indoor de France, qui défend 400 établissements, soit 2 000 salariés. « Il faut dire que les établissements de loisirs intérieurs comme les bowling, escape game, laser game, parcs pour enfants, etc. ont effectivement des spécificités bien à eux, souligne Challenges. La majorité de leur chiffre d’affaires est réalisée pendant la période qui s’étend des vacances scolaires d’octobre à celle de mars, puis leurs différents bénéfices leur permettent de tenir l’été: » Pour la présidente de l'association, rester fermé l'hiver, ce serait « comme si vous enleviez l’été aux stations balnéaires ou l’hiver aux pistes de ski ».

Le manque de main d'œuvre plombe la compétitivité française

Le Monde

« En 2020, la part de marché des produits français de la zone euro a fondu à 13,5 % des ventes totales, contre 18 % en 2000. Une dégradation due notamment aux charges fiscales et sociales, au manque de compétences disponibles et à l’insuffisante attractivité des territoires », explique le quotidien dans son édition du 9 mai. Pour inverser cette tendance, au delà de la fiscalité, la «première chose à faire est d’augmenter les compétences ! », affirme Patrick Artus, chef économiste de la banque Natixis. À l’heure où l’automatisation est la clé des gains de productivité et permet d’augmenter les exportations, la France manque cruellement de main-d’œuvre qualifiée et d’ingénieurs, analyse Le Monde. « Je ne connais pas un chef d’entreprise qui me dise : "Mon problème, c’est le coût du travail", poursuit Patrick Artus. En revanche, ils disent tous qu’ils ne parviennent pas à recruter parce qu’ils ne trouvent pas les compétences dont ils ont besoin. »

Occitanie

Les ambitions de la culture hors-sol

Les Échos

« Chouchous de l'agriculture urbaine, l'hydroponie et l'aquaponie ont le vent en poupe, notamment pour leur capacité à produire près des consommateurs, sans pesticide et en économisant l'eau », résume le quotidien dans une enquête publiée le 10 mai. Le capital-risque s'est enflammé pour le secteur avec 520 millions de dollars investis l'an dernier, contre 85 millions en 2015, selon Bloomberg. « Les techniques sont matures, la consommation de produits locaux ne cesse de s'affirmer et les investisseurs sont à la recherche de projets durables », analyse Baptiste Bannier, associé responsable du secteur agriculture et agroalimentaire chez PwC France. En France aussi, les start-up fleurissent et lèvent des sommes importantes à l'image de l'entreprise gardoise Futura Gaïa qui a levé 2,5 M€ en 2020 et recherche désormais plusieurs dizaines de millions d'euros pour poursuivre son développement.

L'avion du futur, espoir des Toulousains

Le Point

Dans un entretien accordé à l'hebdomadaire publié le 10 mai, Christian Gollier, directeur de Toulouse School of Economics (TSE), évoque le « destin » aéronautique de la capitale régionale. Après les craintes de 2020 liées à la baisse des commandes d'Airbus, les Toulousains reprennent espoir, constate-t-il. « L'investissement en recherche est un moteur de l'activité économique, explique l'économiste. Aussi parce que, dans beaucoup de pays du monde, la problématique du changement climatique n'étant pas centrale, il est probable que le carnet de commandes d'Airbus se regarnisse quand la crise sera terminée. Il y a des inquiétudes, mais aussi des raisons d'espérer. » 

La LGV Bordeaux-Toulouse pas rentable ?

Aujourd'hui en France

Le quotidien revient (le 8 mai) sur l'annonce du Premier ministre relative au financement par l'État, à hauteur de 4,1 Md€, de la future ligne à grande vitesse (LGV) Bordeaux-Toulouse. Or la plupart des études indiquent que ce projet ne sera pas rentable comme 60 % des lignes à grande vitesse, et notamment celle reliant Paris à Bordeaux, précise Aujourd'hui en France/Le Parisien. « Nous perdons 100 millions d'euros par an sur cette ligne alors que les trains sont pleins, confie un cadre dirigeant de la SNCF. Les péages (droits de passage sur les rails, NDLR) sont hors de prix. » 

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