Hebdo du mardi

Revue de presse

Monde

Frappés par la crise, les centres-villes des métropoles dépérissent

Le Figaro

« Avec la crise sanitaire, les quartiers les plus vivants de l’Hexagone se sont vidés », résume le quotidien dans une enquête publiée le 11 janvier en précisant que cette désaffection qui risque de durer « inquiète les édiles ». Illustration de cette situation à Paris où la vacance commerciale atteint déjà 20 % dans les artères les plus fréquentées, dont l'avenue des Champs-Élysées : « Une dizaine de magasins vides n’ont même pas de repreneur en perspective. Du jamais vu. » Paris, Bordeaux, Lyon, Lille, Marseille et Nantes souffrent des mêmes maux : absence des touristes, salariés astreints au télétravail, fermeture des restaurants, lieux culturels et autres lieux de socialisation, bouleversement des habitudes de consommation… « Par un renversement de situation inimaginable il y a un encore un an, les lieux jadis les plus animés du pays, ceux où les commerçants payaient très cher pour l’assurance d’une clientèle nombreuse, sont les plus touchés. Les centres-villes des principales métropoles ressemblent parfois à ceux des petites et moyennes villes de province », explique Le Figaro. 

Immobilier : la revanche des territoires délaissés

Les Échos

Pour les acteurs de l'immobilier, 2020 pourrait signer un véritable changement dans l'histoire de l'aménagement du territoire français, explique le quotidien le 13 janvier. Plusieurs professionnels du secteur attestent du réveil des territoires oubliés, qui, bien qu'encore marginal, gagne du terrain. La crise sanitaire couplée au développement du télétravail en est la principale explication. « Dans son bilan de l'année 2020, le site PAP d'annonces immobilières entre particuliers confirme que la crise sanitaire a durablement modifié les critères de sélection des Français. En analysant les recherches d'achat d'un logement du 1er septembre au 31 décembre 2020 comparé à la même période de 2019, il apparaît que les petites villes et les zones rurales représentent 43,5 % des recherches à la fin de l'année, contre 33,6 % avant la Covid-19. » Les grandes villes (de plus de 100 000 habitants) passent de 31,2 % à 24,8 %. « C'est l'un des effets du télétravail qui s'institutionnalise », analysent Les Échos. 

Ces entreprises qui misent sur la semaine de quatre jours

Challenges

À rebours du "travailler plus" revenu dans le débat public dans le cadre de la crise du Covid-19, de rares entreprises font le pari de la semaine de quatre jours, convaincues d'un gain pour le bien-être des salariés, mais aussi pour la productivité, explique l'hebdomadaire dans son édition du 14 janvier. « Il faut être fou ! », plaisante Laurent de la Clergerie, dirigeant du groupe informatique LDLC qui compte un millier de salariés et se lance ce mois-ci dans cette aventure singulière. « C'est totalement contre-intuitif », ajoute le chef d'entreprise, pourtant « persuadé que ça marche » même si ça ne s'applique « pas nécessairement à toutes les entreprises ». Il a chiffré à environ un million d'euros le coût de ce passage à 32 heures sur quatre jours, appliqué dans un premier temps aux 800 salariés de la maison-mère. Un montant que la société, qui n'a pas pâti de la Covid, « peut totalement absorber ». Et « je fais le pari qu'en réalité je vais y gagner et que tout le monde sera gagnant à la fin », estime Laurent de la Clergerie, convaincu qu'il « fera école » en cas de succès.

Occitanie

Regroupement des bailleurs sociaux

Le Moniteur

L'hebdomadaire publie (le 15 janvier) une carte nationale de la répartition des 363 organismes HLM concernés par l'obligation de regroupement introduite en 2018 par la loi Élan. En Occitanie, 24 bailleurs gérant moins de 12 000 logements sociaux ou dont le CA consolidé ne dépasse pas 40 M€ sont concernés : deux dans les Pyrénées-Orientales, trois dans l’Aude, trois dans l’Hérault, deux dans le Gard, deux en Lozère, quatre en Aveyron, deux en Haute-Garonne, deux dans le Gers, deux dans les Hautes-Pyrénées et deux dans le Tarn.

Premier avion pour Aura Aero

France Bleu

Après Airbus et ATR, le nouveau constructeur toulousain Aura Aero, installé à Francazal, va bientôt entamer la production d'un avion de voltige. Un appareil thermique, puis électrique, qui pourrait ouvrir la voie à d'autres avions, d'une vingtaine de passagers, explique un reportage diffusé le 14 janvier. « On est à un peu plus de la moitié du chemin, explique Jérémy Caussade, l'un des fondateurs d'Aura Aero en 2018. Le prototype a volé en juin 2020, il est en passe de certification, avec des premières livraisons prévues en mai 2021. ». L'entreprise toulousaine envisage une cinquantaine de recrutements en 2021.

L'humoriste vigneron

Aujourd'hui en France/Le Parisien

Le quotidien consacre un portrait au comédien François-Xavier Demaison qui a créé en 2018 le domaine viticole Mirmanda à Vingrau dans les Pyrénées-Orientales. Associé à Dominique Laporte, meilleur sommelier de France en 2004, il vient de commercialiser ses premières 3 000 bouteilles auprès de Gilles Goujon, le chef audois trois étoilés. « Le duo s'est appuyé sur l'amicale expertise de Jacques Castany, voisin du domaine, qui vinifie depuis toujours des cuvées notées 96/100 par le guide Robert Parker. » 

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