« Nous avons en­clen­ché le click and col­lect dès le ven­dredi 30 oc­tobre à la li­brai­rie du Tri­angle à Mont­pel­lier, puis le sa­medi aux li­brai­ries d’Odys­seum (Mont­pel­lier, NDLR) et d’Alès », in­dique à La Lettre M Alain Derey, PDG des li­brai­ries Sau­ramps (siège à Mont­pel­lier), qui a pris ses fonc­tions le 1^er oc­tobre der­nier. Les li­brai­ries n’étant pas consi­dé­rées comme des com­merces de pre­mière né­ces­sité, elles ont dû fer­mer leurs portes pour le re­con­fi­ne­ment. « Nous avons connu une ruée dans nos li­brai­ries juste avant l’an­nonce du re­con­fi­ne­ment. Nous en­re­gis­trons plus de 1 000 livres ache­tés en ligne pour du click and col­lect de­puis sa­medi au Tri­angle. L’ac­ti­vité est moindre à Odys­séum car la ma­jo­rité des ma­ga­sins du centre com­mer­cial sont fer­més. Tou­te­fois, le click and col­lect ne rem­pla­cera ja­mais la perte d’ac­ti­vité liée à la fer­me­ture de nos li­brai­ries », in­dique le di­ri­geant de Sau­ramps qui compte près de 120 000 ré­fé­rences (livres, loi­sirs créa­tifs, pa­pe­te­rie…). En ma­tière de di­gi­ta­li­sa­tion, Sau­ramps a en­gagé la dé­marche de­puis quelques an­nées déjà afin d’étendre ses ca­naux de dis­tri­bu­tion en s’ap­puyant sur un site in­ter­net plus per­for­mant. L’ac­ti­vité e-com­merce re­pré­sente ac­tuel­le­ment 20 % du chiffre d’af­faires du groupe (19 M€ en 2019).

La lo­gis­tique ren­for­cée
« L’équipe lo­gis­tique dé­diée aux com­mandes en ligne a été ren­for­cée de deux col­la­bo­ra­teurs sup­plé­men­taires, pas­sant à quatre per­sonnes. Il s’agit de ré­pondre à la mon­tée en puis­sance de l’ac­ti­vité e-com­merce et la mise en rayon. Nous avons aussi pra­ti­que­ment main­tenu nos com­mandes en vue des fêtes de fin d’an­née en mi­sant sur la fi­dé­lité de nos clients. C’est un risque que nous avons pris, com­plète le di­ri­geant qui es­père une ré­ou­ver­ture des com­merces de proxi­mité à l’ap­proche des fêtes. Pour au­tant, le contexte du re­con­fi­ne­ment nous a contraints à pla­cer 40 % de nos ef­fec­tifs en chô­mage par­tiel (ef­fec­tif glo­bal : 92 sa­la­riés, NDLR). »