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| 2/10/2015

L'Université de Montpellier de nouveau candidate à l'Idex

L'Uni­ver­sité de Mont­pel­lier concourra une nou­velle fois à pour ob­te­nir le label Idex, oc­troyant des cré­dits ex­cep­tion­nels de plu­sieurs mil­lions d'eu­ros aux uni­ver­si­tés lau­réates. Par trois fois déjà, Mont­pel­lier a pré­senté sa can­di­da­ture sans suc­cès. « On nous a re­pro­ché la der­nière fois une gou­ver­nance trop élar­gie (26 per­sonnes) et por­tée par la Comue. Cette fois c'est l'Uni­ver­sité de Mont­pel­lier qui por­tera le pro­jet, sans doute au tra­vers d'une fon­da­tion avec un board res­serré de 10 per­sonnes », a ex­pli­qué Phi­lippe Augé, le pré­sident de l'UM, lors d'une confé­rence de presse ven­dredi 2 oc­tobre. L'autre rai­son avan­cée pour la non-sé­lec­tion de Mont­pel­lier se­rait que son pro­jet était trop cen­tré sur « les sciences du vi­vant ». Le pro­jet sera dé­posé le 22 oc­tobre pro­chain.

Pour Ar­mande Le Pel­lec Mul­ler, rec­trice de l'aca­dé­mie de Mont­pel­lier, in­ter­ro­gée par La Lettre M, le der­nier échec de Mont­pel­lier à l'Idex, au prin­temps, est dû à « l'in­adé­qua­tion entre le pé­ri­mètre de la gou­ver­nance et le pé­ri­mètre scien­ti­fique, et la ca­pa­cité du pro­jet à in­car­ner une si­gna­ture unique, avec des bud­gets et une po­li­tique RH com­muns. » Selon elle, la pro­chaine fois sera la bonne : « tous les ac­teurs ont bien pris conscience des rai­sons pour les­quelles le can­di­da­ture a été re­je­tée, et nous sommes tou­jours dans la course ! »

Guillaume Mol­la­ret et Henri Frasque
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