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Hérault / Région Occitanie
| | 8/06/2017

Les clefs du bonheur au travail

Dans le foisonnement de Connec’Sud (7 et 8/6 au parc des expos de Montpellier), la conférence sur le bonheur au travail (7/6) a mobilisé une centaine de participants. On voit apparaître de nouvelles pratiques comme les espaces de tiers-lieux, ou co-working ou encore de nouveaux métiers comme les Chief happiness officer (CHO), pour atteindre le bonheur au travail. « Un salarié heureux, c’est + 30 % de productivité et 9 fois moins d’absentéisme, indique Olivier Toussaint, qui a co-fondé la plateforme loptimisme.com. On voit arriver depuis 3 ou 4 ans en France, le métier de Chief Happiness Officer, c’est un vrai métier au-delà d’un simple effet de mode, et ce n’est plus réservé à Google. Il agit sur l’événement dans l’entreprise (baby-foot, barbecue NDLR), facilite les connexions entre les différents services, et se concentre sur l’humain. Il a un rôle de coach, de suivi personnel. Nous avons créé un club des CHO pour regrouper les idées et les astuces. »
Julien Peron qui a fondé ''neobienêtre'' et ''neorizons'' (agence de bien-être, agence de voyage, festival pour l’école de la vie ) a réalisé un documentaire avec 1.500 témoignages de thérapeutes dans le monde sur cette question. « Il faut s’inspirer de l’étranger : États-Unis, Canada, Suède, Norvège, Suisse… En France, on a 15 ans de retard. Depuis 5 ans, on vit un changement de paradigme. Des dirigeants raisonnent autrement. Des CHO commencent à arriver dans certaines entreprises. Le yoga, la sophrologie, la relaxation sont intégrées pour l’épanouissement des salariés », indique-t-il. « J’ai vu les CHO chez Royal Canin, et ça fonctionne ! C’est basé sur ce GO (gentil organisateur NDLR) qui embarque les équipes. Ce qui est positif, à condition d’avoir un manager qui est prêt à jouer le jeu, tempère Pierre Alzingre (agence Visionari). La mission du CHO est de créer une tribu heureuse attachée au développement de la marque d’entreprise. »

Télétravail, espace de co-working

À l’origine de ‘La start-up est dans le pré', Pierre Alzingre pense que, de plus en plus, « le bonheur serait de travailler là où j’habite ! Avec les nouveaux outils digitaux et une bonne fibre pour travailler à distance ! » Une démarche qu’a initié Eugénie Bugain (urbaniste indépendante) en créant Initiative Sète en commun, un espace de coworking à Sète. Face au développement de la multi-activité, « il y a plus de télétravailleurs et salariés que d’entrepreneurs ou co-entrepreneurs. L’espace de co-working est un microcosme avec une notion d’équipe dénuée de concurrence », confiet-t-elle. Mais elle a dû faire face « à la frilosité des propriétaires et des collectivités pour louer un site et trouver un modèle économique ». 

 

 

 

 

 

Véronique Coll / coll@lalettrem.net
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