Leroy Mer­lin s’as­so­cie à Ur­bas­sist (six per­sonnes, in­cu­bée au Bic In­nov’up). Joli coup, selon la start-up nî­moise, dont la pla­te­forme en ligne per­met­tant d’ob­te­nir ra­pi­de­ment un dos­sier rem­pli de dé­cla­ra­tion de tra­vaux, est dé­sor­mais ac­ces­sible de­puis le site in­ter­net de l’en­seigne de bri­co­lage Leroy Mer­lin. « Ainsi, le groupe nous fait pro­fi­ter de sa vi­si­bi­lité et élar­git la gamme des ser­vices pro­po­sés à sa clien­tèle », se ré­jouit Guil­hem Tuf­fery, di­ri­geant et co-fon­da­teur d’Ur­bas­sist, à La Lettre M.

Ac­cé­lé­ra­tion sur les vo­lets com­mer­cial et tech­nique
Pour ac­com­pa­gner les re­tom­bées éco­no­miques po­ten­tielles de ce par­te­na­riat, et après 18 mois de R&D, Ur­bas­sist sou­haite ac­cé­lé­rer son dé­ve­lop­pe­ment com­mer­cial au tra­vers de trois re­cru­te­ments im­mi­nents : deux en mar­ke­ting et un pour le ser­vice après-vente. Sur le volet tech­nique, un re­cru­te­ment est éga­le­ment pro­grammé à court-terme : « un dé­ve­lop­peur front-end in­té­gra­teur ». Ur­bas­sist ré­flé­chit déjà à une autre fonc­tion­na­lité, la mo­dé­li­sa­tion 3D des bâ­ti­ments. Dans cette op­tique, Ur­bas­sist a bou­clé mi-jan­vier la se­conde tranche d’une levée de fonds pha­sée re­pré­sen­tant 300 k€ au total. Des fonds qui ont aussi per­mis d’ob­te­nir un prêt ban­caire com­plé­men­taire de 300 k€. « Nous vou­lons de­ve­nir, au 1^er jan­vier 2022, la ré­fé­rence de la ré­dac­tion de dos­sier de tra­vaux en ligne », ré­sume Guil­hem Tuf­fery.