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Aude / Gard
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Viticulture
| 9/09/2019

Bio : Gérard Bertrand sécurise ses approvisionnements avec Le Vignoble de la Voie d'Héraclès

Le groupe vi­ti­cole au­dois Gé­rard Ber­trand et la cave co­opé­ra­tive gar­doise Le Vi­gnoble de la Voie d’Hé­ra­clès (90 000 hl dont 85 % en AB) ren­forcent leur col­la­bo­ra­tion amor­cée il y a quinze ans en si­gnant un par­te­na­riat pour les dix pro­chaines an­nées. Éco­no­mi­que­ment, cela se tra­duit par une prise en charge par le groupe Gé­rard Ber­trand de la com­mer­cia­li­sa­tion des vins bio et en conver­sion bio pro­duits par la cave. « Nous de­vrions ar­ri­vés ra­pi­de­ment à 50 000 hl, près de 70 % de notre pro­duc­tion bio d’ici à deux ans », in­dique Jean-Fred Coste, pré­sident de la cave. De son côté, le groupe Gé­rard Ber­trand s’en­gage sur un prix d’achat de dé­part, avec une prime qua­li­ta­tive. Un par­te­na­riat tech­nique pré­voit aussi une col­la­bo­ra­tion étroite dans la conduite de la vigne et les tra­vaux en cave.

À côté du par­te­na­riat éco­no­mique, un par­te­na­riat tech­nique pré­voit une col­la­bo­ra­tion pour l’iden­ti­fi­ca­tion par­cel­laire, la conduite de la vigne, la dé­ter­mi­na­tion d’une date op­ti­male de ré­colte, l’af­fec­ta­tion des rai­sins mais aussi pour les tra­vaux en cave avec le res­pect d’un ca­hier des charges en vue de pro­duire des vins pre­mium, selon les exi­gences du groupe au­dois. Le bio re­pré­sente à ce jour 30 % des 36 mil­lions de cols com­mer­cia­li­sés chaque année par le groupe Gé­rard Ber­trand, 50 % d'ici à 2023 selon ses ob­jec­tifs. « Le lan­ce­ment d’une marque se fait dans le cadre d’une stra­té­gie de 5 à 10 ans, ex­plique Gé­rard Ber­trand. Il nous faut donc des par­te­naires pour être ali­men­tés de ma­nière ré­gu­lière et qua­li­ta­tive. Cela re­pré­sente une sé­cu­ri­sa­tion de nos ap­pro­vi­sion­ne­ments. »

« En cas de sur­pro­duc­tion de bio, nous au­rons notre par­te­naire prin­ci­pal qui pren­dra nos vins à un prix ré­fé­rence », ajoute Jean-Fred Coste. Le par­te­na­riat porte sur les trois cou­leurs : blanc, rosé et rouge. « Le rosé va conti­nuer de se dé­ve­lop­per, note Gé­rard Ber­trand. La consom­ma­tion de vin se fait de plus en plus hors des repas sur des vins « frais ». D’où la mon­tée en flèche du rosé et une re­dy­na­mi­sa­tion des ef­fer­ves­cents. Les rouges ac­cusent certes une baisse mais le consom­ma­teur ne l’aban­donne pas pour au­tant. Il y a une de­mande pour des vins rouges struc­tu­rés, éla­bo­rés à par­tir de rai­sins mûrs. »

Nelly Barbé / barbe@​lalettrem.​net
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