Hebdo du mardi

En coulisse

Littoral

« La loi littoral est une bonne loi et sera préservée, mais elle a des aberrations », déclare Emmanuel Macron, le 21 juin à Quimper. Nous avons construit une vision excessive de cette loi. Le tourisme littoral doit se faire dans le respect de la biodiversité (...) Mais vous (s'adressant à des élus bretons, NDLR) n’êtes pas tombés dans le conservatisme qui fait que, tout en protégeant le littoral, plus aucun projet ne serait possible. », a-t-il insisté en s’adressant aux élus.Le chef de l'État a cité en exemple la difficulté de certaines communes côtières à réhabiliter un centre nautique ou des équipements sanitaires à cause de la loi. Début juin, les députés ont lâché du lest sur des dérogations à la loi littoral initialement votées par la majorité en commission dans le cadre de la loi logement. Roch Angelotti, DG du groupe immobilier Angelotti (Béziers - 34), a interpellé le 19 juin le préfet de région Pascal Mailhos, lors du Petit Déj' de La Lettre M à Toulouse, sur la nécessité d'assouplir a minima les conditions de constructibilité sur le littoral. 

IA

En matière d'intelligence artificielle, «  la France n'est pas en avance... », lâche, le 20 juin dans Les Échos, Anne-Lucie Wack, présidente de la Conférence des grandes écoles (CGE) et directrice générale de Montpellier SupAgro. Seuls 13,3 % de jeunes diplômés d'écoles d'ingénieurs sont recrutés dans le secteurs des activités informatiques au sens large.

Bâtonnier

Ce 26 juin, au palais de justice de Montpellier, a lieu l'élection du nouveau bâtonnier du barreau de Montpellier. Élu(e) six mois avant sa prise effective de fonction, prévue le 1er janvier 2019, il/elle succèdera, pour deux ans, au bâtonnier Bernard Béral. Les trois candidats : MeRémy Lévy, avocat en droit commercial, des affaires et de la concurrence et en droit immobilier et président de Montpellier Handball (MHB) ; Me Christian Dumont, pénaliste et conseiller municipal de l'opposition (LR) à la Ville de Montpellier ; MeRaphaële Chalié, pénaliste.

DUP

« Nous avons reçu la prorogation de la DUP (déclaration d'utilité publique) de la ligne 5 de tramway. Cette prorogration était indispensable pour lancer la concertation pour la DUP modificative pour la partie ouest du tracé », indique, le 20 juin, Philippe Saurel, président DVG de Montpellier Métropole. Une réunion publique est prévue ce 27 juin à 17h (Hôtel de la Métropole, Montpellier) à propos d'une partie du tracé de la partie ouest (tronçon entre la rue des Chasseurs et le rond-point Paul Fajon). 

Gard
|
Communication - Médias

Tournage

Le collège Bigot ne sera finalement pas l'un des lieux de tournage de la nouvelle série TV quotidienne produite par MFPTV (filiale de France Télévisions) qui sera diffusée dès la rentrée sur France 2. Le Département du Gard avait annoncé en décembre 2017, à l'occasion du vote du budget primitif 2018, qu'un bail de 24 mois (prorogé ensuite de 4 mois), avait été conclu avec la société de production. Une convention d’occupation temporaire, prenant effet le 1/1, avait été signée, prévoyant le versement par MFPTV d'une redevance annuelle de 50 000 € au CD 30. Le contrat de location a finalement été rompu par la société de production qui aurait constaté que d'importants travaux étaient nécessaires dans l'ancien collège Bigot afin de pouvoir y tourner les scènes prévues. « Un nouveau rapport sera présenté à l'assemblée le 11 juillet prochain », confirme le Département. Selon nos informations, il pourrait s'agir d'un problème lié à la présence d'amiante dans les locaux.

Naming

Jean-Luc Meissonnier, vice-président de Montpellier Métropole délégué aux sports, rappelle, le 20 juin en conseil métropolitain, les conditions d'attribution du contrat de naming du stade de rugby au groupe GGL (aménagement et promotion immobilière) : « La décision a été prise par une commission d’experts composée du service juridique, du service de contrôle de gestion et du service des sports. Aucun élu n’a pris part à cette commission. »

Hérault
|
Energies

International

Invitée par l'accélérateur Village by CA pour parler du développement à l'export de sa société, le 19 juin à Montpellier, Stéphanie Andrieu, cofondatrice du fabricant et exploitant de centrales photovoltaïques Urbasolar (plus de 100 M€ de CA, 120 salariés, Montpellier), déclare : « À l’international, tout est plus compliqué. Un projet d’Urbasolar qui se réalise en trois à quatre ans en France, prendra six à sept ans à l’international. Imaginez-vous qu'aux Philippines, il ne faut pas moins de 124 autorisations avant d’obtenir un permis de construire ! »

Bloc Abonnement

La Lettre M sur votre bureau chaque mardi, la newsletter quotidienne à 18h, toute l'actualité en temps réel sur lalettrem.fr, les magazines thématiques, le guide « Les Leaders, ceux qui font l’Occitanie », la référence des décideurs d'Occitanie