Vins de pays d'Oc IGP

Des pratiques isolées, une réponse collective. « Dans un contexte économique difficile, la résilience des opérateurs, qu’ils soient producteurs ou négociants, est mise à rude épreuve, explique le 10 juin, Jacques Gravegeal, président du syndicat des vins de pays d’Oc IGP en pointant des offres « opportunistes », proposées par certains professionnels « en deçà des seuils de rentabilité des exploitations viticoles », fragilisant l’ensemble de la filière. « Les deux collèges "metteurs en marché" et "production" d’Interoc, l’interprofession des vins Pays d’Oc IGP, dénoncent fermement ces pratiques, certes marginales et le fait d’acteurs minoritaires, mais néanmoins déloyales, relève le représentant des producteurs de l’ex-Languedoc-Roussillon. Elles portent atteinte aux entreprises, à la cohésion du collectif et à la pérennité de notre filière. »
Unité et solidarité
Face à ces dérives, la filière Pays d’Oc IGP, à travers InterOc, « réaffirme son unité et sa solidarité entre l’amont et l’aval, en lien constant avec les fédérations professionnelles régionales », poursuit Jacques Gravegeal. Parfaitement conscient des réalités du terrain, son conseil d’administration d’InterOc appelle à l’unité : « Car si les marchés sont fragilisés, ils tiennent bon, et les vins IGP Pays d'Oc conservent une place de choix dans les intentions d’achat. L'offre en vins de cépages demeure un atout stratégique majeur. L’avenir de la filière dépend de sa capacité à travailler ensemble, avec ambition et solidarité, pour lui assurer la pérennité qu’elle mérite. »