Medef du Gard
L’UPE 30 est morte, vive le Medef Gard. Après une dizaine d’années d’actions menées sous la bannière “Union pour les entreprises”, le syndicat patronal présidé par Steeve Calligaro revient à l’appellation Medef Gard : « Nos statuts sont validés depuis le 1er avril, explique-t-il le 22 avril. Ce n’est pas une action symbolique. Nous risquions de perdre le nom Medef sur la représentativité et les 128 sièges de mandataires départementaux au sein de 18 instances dont la Carsat, la CPAM, la CCI ou le tribunal de commerce de Nîmes. » Pour conserver l’appellation Medef, le syndicat gardois a été contraint de modifier ses statuts en instituant notamment la parité entre les branches et les entreprises adhérentes. « Nous mettons par ailleurs en place une commission des mandats, là aussi à parité au service de l’intérêt collectif et non l'intérêt de quelques-uns », explique Steeve Calligaro. L’organisation patronale gardoise compte 400 adhérents.
Campagne et projets
Le Medef Gard va désormais battre campagne, notamment pour recruter des dirigeants appelés à succéder aux 30 chefs d’entreprises bénévoles pour devenir conseils prud’hommaux à Nîmes et Alès. Le syndicat va également pouvoir organiser des tables-rondes et déjeuners dédiés, notamment à la prévention (économique, sociale...), et lancer de nouvelles initiatives avec la création de groupes de travail, tels qu’Initiatives Femmes du Medef et Comex 40, pour les chefs d’entreprises de moins de 45 ans. « Nous devons consacrer notre énergie à rassembler et à représenter, l'ensemble des bassins économiques. C’est un cheveu qui nous sépare de la CPME. Il y a bien une convergence des luttes. Cependant, ce qui manque souvent, c’est la convergence des personnes. Je souhaite cet automne mettre en place des rendez-vous communs où la voix des entreprises peut être entendue. Par exemple, dans la perspective des élections municipales de l’an prochain, j’aimerais recevoir l’ensemble des candidats, en partenariat avec la CPME », développe Steeve Calligaro. Concernant les difficultés rencontrées par de grandes entreprises présentes dans le Gard - fraude chez Perrier, fermeture annoncée de la verrerie OI, volonté de chômage partielle chez Eminence, Plan de départ chez Royal Canin... -, le président du Medef Gard affirme que « tout doit être fait pour sauvegarder les emplois. Les difficultés de Royal Canin ne sont pas celles de Perrier. »
