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Commerce - Artisanat
| 9/07/2021

Cosmétique : Monsieur Barbier change de nom et se diversifie

Mon­sieur Bar­bier (quatre sa­la­riés, CA : 500 k€, Nîmes), qui conçoit et vend des pro­duits cos­mé­tiques pour hommes (pro­duits de ra­sage, pro­duits coif­fants, soins pour la peau...), s’ap­prête à chan­ger de nom. La fu­ture en­tité, Beauty Brands So­ciety, en­glo­bera la marque Mon­sieur Bar­bier, ainsi que deux autres à venir : Cot­tan (pro­duits pour femmes) - « qui sera lan­cée à l’au­tomne », pré­cise Ganaël Bas­coul, fon­da­teur, à La Lettre M – et M1SS1ON qui pour­rait être lan­cée à l’au­tomne 2022. M1SS1ON « sera une marque pour hommes et femmes qui pro­po­sera des cos­mé­tiques so­lides ins­pi­rés de la conquête de l’es­pace, des pro­duits lyo­phi­li­sés, dé­taille le di­ri­geant. Cette marque se vou­dra lu­dique ». En op­tant pour une en­tité multi-marques, Ganaël Bas­coul veut ren­for­cer la so­li­dité de son en­tre­prise – « en ne mi­sant pas tout sur le même che­val », in­dique-t-il – et mu­tua­li­ser cer­tains ser­vices tels que les lo­gi­ciels pro­fes­sion­nels, l’en­tre­pôt lo­gis­tique, le ré­seau de dis­tri­bu­tion…

Levée de fonds
Au­tant de pro­jets dont la réa­li­sa­tion dé­pen­dra aussi du suc­cès d’une levée de fonds que l’en­tre­prise es­père bou­cler d’ici à la fin de l’an­née. Ganaël Bas­coul a d’ailleurs par­ti­cipé à la der­nière édi­tion de Mont­pel­lier Ca­pi­tal Risque. « Nous vi­sons 1 M€ col­lecté », sou­ligne-t-il. Sans ces fonds, le lan­ce­ment des nou­velles marques se fera pro­ba­ble­ment, « mais moins ra­pi­de­ment » nuance-t-il. La levée de fonds doit aussi per­mettre à l’en­tre­prise de doper ses parts de mar­ché à l’in­ter­na­tio­nal. « L’ex­port re­pré­sente ac­tuel­le­ment 10 % de notre CA, d’ici à fin 2022, j’ai­me­rais ar­ri­ver à 50 %. »

Sté­pha­nie Roy / roy@​lalettrem.​net

La gé­nèse de Cot­tan

« Cot­tan est une marque du 19e siècle dé­po­sée par l’en­tre­pre­neur Jean-Fran­çois Ar­sène Cot­tan qui sou­hai­tait pro­po­ser des pro­duits d’hy­giène, pour femmes, moins toxiques », ex­plique Ganaël Bas­coul. « En­touré d’un phar­ma­cien et d’un mé­de­cin, il met au point des for­mu­la­tions et com­mer­cia­lise ses pro­duits qui font un car­ton, pour­suit le di­ri­geant de Mon­sieur Bar­bier. Avant de tom­ber dans l’ou­bli ». In­tri­gué, Ganaël Bas­coul a man­daté une gé­néa­lo­giste qui a re­trouvé ces for­mules en consul­tant no­tam­ment les ar­chives du tri­bu­nal de com­merce. Les équipes de Mon­sieur Bar­bier se sont en­suite rap­pro­chées de Jean-Claude Le Jo­liff, an­cien di­rec­teur de la re­cherche chez Cha­nel qui a tra­vaillé du­rant plus de 50 ans dans l’in­dus­trie cos­mé­tique. « C’est lui qui nous a aidés à dé­cryp­ter les for­mules de Cot­tan et à les adap­ter », pré­cise Ganaël Bas­coul, di­ri­geant de Mon­sieur Bar­bier.

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