« Nous sui­vons de près les an­nonces gou­ver­ne­men­tales de­puis main­te­nant six mois et, en termes de tré­so­re­rie, nous ne voyons pas les choses avan­cer », ex­plique Denis Al­le­grini, ré­cem­ment élu à la pré­si­dence de l'Union des mé­tiers de l'in­dus­trie hô­te­lière du Gard (Umih 30, 600 adhé­rents). Ré­pon­dant à l'ap­pel de l'Umih 30, de nom­breux pro­fes­sion­nels du sec­teur hô­tel­le­rie-res­tau­ra­tion sont réunis le 9 oc­tobre sur le par­vis des Arènes dans la ville de Nîmes. Ils sou­haitent faire en­tendre leur voix afin d'aler­ter sur les dif­fi­cul­tés que connaît leur pro­fes­sion de­puis le mois de mars. « Le PGE n'est qu'un res­pi­ra­teur. »

Plu­sieurs per­son­na­li­tés gar­doises sont pré­sentes, parmi les­quelles Franck Proust, pré­sident de Nîmes Mé­tro­pole, et Xa­vier Douais, ad­joint au maire de Nîmes, dé­lé­gué au tou­risme. « Les hô­te­liers, ca­fe­tiers et res­tau­ra­teurs sont dé­si­gnés comme la prin­ci­pale cible de la Co­vid-19, la pro­fes­sion est stig­ma­ti­sée alors qu'elle a fait preuve d'adap­ta­tion et mis en place des me­sures sa­ni­taires dra­co­niennes », es­time ce der­nier. Mal­gré les aides de l'État, Xa­vier Douais sou­ligne qu'au­cune so­lu­tion n'a été ap­por­tée aux « pro­blèmes de loyers qu'il faut conti­nuer de payer, les charges qui n'ont été que dé­ca­lées, les com­pa­gnies d'as­su­rances qui n'in­dem­nisent pas les pertes d'ex­ploi­ta­tion... » La Ville de Nîmes pré­voit de sou­mettre pro­chai­ne­ment au vote du conseil mu­ni­ci­pal des me­sures por­tant sur les ter­rasses. Exo­né­ra­tion des frais re­la­tifs à leur oc­cu­pa­tion, ex­ten­sion des sur­faces au­to­ri­sées...​les mo­da­li­tés ne sont pas en­core pré­ci­sées.