Mont­pel­lier Mé­tro­pole inau­gure le 11/10 Amé­tyst II ou la deuxième nais­sance de son unité de mé­tha­ni­sa­tion (trai­te­ment des dé­chets or­ga­niques, 70 sa­la­riés) gérée par le groupe Suez dans le cadre d’un re­nou­vel­le­ment de dé­lé­ga­tion de ser­vice pu­blic da­tant de 2008. Le groupe Suez vient d'in­jec­ter 10 M€ dans l’unité qui traite entre 130.000 et 140.000 tonnes de dé­chets par an pour en faire jus­qu’à 30.000 MWh/an en termes de pro­duc­tion élec­trique, 12.000 MWh/an en termes de pro­duc­tion ther­mique et 32.000 tonnes de com­post normé par an. A ce jour, 1.500 t de bio­dé­chets ar­rivent chaque année à Amé­tyst et le taux de va­lo­ri­sa­tion est de 50%. « C’est un gi­se­ment qu’il faut sti­mu­ler en per­fec­tion­nant le tri sé­lec­tif, en mo­di­fiant la col­lecte, via des contrats pas­sés avec la grande dis­tri­bu­tion », in­dique Phi­lippe Sau­rel, pré­sident de Mont­pel­lier Mé­tro­pole, mais aussi hors Mé­tro­pole « via les 55 com­mu­nau­tés de com­munes ré­par­ties sur les 6 dé­par­te­ments ». Cyril Meu­nier, élu de la Mé­tro­pole en charge du dos­sier, de confir­mer : « Nous sou­hai­tons dire aux ter­ri­toires au­tour de nous que après en avoir bavé pen­dant des an­nées, nous sommes pou­vons dé­sor­mais ré­cep­tion­ner ici leurs bio­dé­chets s’ils le sou­haitent. ». Pour Jean-Louis Chaus­sade, DG du groupe Suez, « ces 10 ans d’aven­ture nous ont per­mis de mettre au point une des seules usines de mé­tha­ni­sa­tion d’or­dure mé­na­gère qui fonc­tionne en Eu­rope. Cela per­met à Suez de se pro­je­ter à l’in­ter­na­tio­nal où la pro­duc­tion de mé­thane et de com­post à par­tir de dé­chets mé­na­gers in­té­resse beau­coup de villes de Mé­di­ter­ra­née et d’ailleurs. »