Le Prix de l’En­tre­pre­neur de l’an­née est dé­cerné à Jean-Rémy Ber­gounhe, PDG de Fi­na­dorm. Pour son 40^e exer­cice, l’en­tre­prise af­fiche un chiffre d’af­faires de 250 mil­lions d’eu­ros réa­li­sés par ses ac­ti­vi­tés dans l’ha­bi­tat de loi­sirs, la pro­duc­tion et le re­tail de li­te­rie, l’ameu­ble­ment pour la pe­tite en­fance et la construc­tion bois. Une per­for­mance pour celui qui, après un CAP me­nui­se­rie et un début de cas­ca­deur, crée, à 20 ans, So­co­fal à Mil­lau. À par­tir de 1998, ra­chats d’en­tre­prises, créa­tion de la hol­ding Fi­na­dorm et de fran­chise, les pro­jets s’en­chaînent. En 2024, le groupe compte 1 200 col­la­bo­ra­teurs, 200 ma­ga­sins, 11 en­tre­prises dont les 11 usines se si­tuent ex­clu­si­ve­ment sur le ter­ri­toire fran­çais. 

Le Prix de l’En­tre­prise fa­mi­liale a été dé­cerné au Groupe Ar­nal-Re­so­tai­ner. Groupe fran­çais fa­mi­lial di­rigé par Ma­thieu Arnal, il est lea­der de la vente et de la lo­ca­tion de conte­neurs ma­ri­times en France avec plus de 45 agences. Son ex­per­tise de plus de 70 ans dans la lo­gis­tique, la ré­pa­ra­tion et la trans­for­ma­tion du conte­neur s’est éten­due de­puis une di­zaine d’an­née avec le dé­ve­lop­pe­ment d’une ac­ti­vité de self-sto­ckage (garde-meubles). Le groupe pro­pose des contrats sans en­ga­ge­ment et ac­ces­sible h24 et 7j/7 pour les par­ti­cu­liers et les pro­fes­sion­nels, que ce soit pour l’en­tre­po­sage de stocks et d’ar­chives ou pour le ­stockage de biens per­son­nels.

Le Prix de la Scale-Up de l’an­née a été dé­cerné à Loïc Sou­bey­rand, fon­da­teur de Swile. Lan­cée en 2018 avec la vo­lonté de de­ve­nir nu­méro 1 sur le mar­ché de la dé­ma­té­ria­li­sa­tion des titres-res­tau­rant, la so­ciété est au­jour­d’hui lea­der en France. La fu­ture loi pré­voyant de rendre obli­ga­toire la dé­ma­té­ria­li­sa­tion des titres-res­tau­rant est une au­baine pour Swile, la 19e li­corne fran­çaise qui a changé de di­men­sion après l’ou­ver­ture d’un bu­reau à Sao Paulo et le ra­chat de Bim­pli en France.

Le Prix de la Start-up de l’an­née a été dé­cerné à Nu­tri­pure. La so­ciété a été fon­dée en 2018 à la suite d’une bles­sure grave de Chris­tophe Car­rio, quin­tuple cham­pion du monde de ka­raté ar­tis­tique, as­so­cié à son frère Florent in­gé­nieur. Nu­tri­pure pro­pose des com­plé­ments ali­men­taires pour sou­te­nir le corps et per­mettre aux ath­lètes de pré­pa­rer leur santé de de­main. De­puis, la so­ciété n’en finit pas de pro­gres­ser. En tout juste 6 ans, elle a conquis les spor­tifs de haut ni­veau et les ama­teurs, en com­mer­cia­li­sant 800 000 pro­duits au­près de 200 000 clients, gé­né­rant un chiffre d’af­faires de 22 mil­lions d’eu­ros.

Le Prix Spé­cial du Jury a été dé­cerné à Ka­rine Chorro et Lu­do­vic Cla­rion, co­fon­da­teurs de Phost’in The­ra­peu­tics. Créée en 2014, la so­ciété de bio­tech­no­lo­gie mont­pel­lié­raine dé­ve­loppe des mo­lé­cules thé­ra­peu­tiques an­ti­can­cé­reuses. Ces com­po­sés in­no­vants consti­tuent une nou­velle classe phar­ma­co­lo­gique et une in­no­va­tion de rup­ture pour trai­ter les can­cers so­lides et les fi­broses. Son pre­mier mé­di­ca­ment can­di­dat : le First-in-Class PhOx430, est en phase d’es­sai cli­nique. La pe­tite bio­tech com­mer­cia­lise ses bre­vets sous forme de contrats de li­cence au­près d’in­dus­triels phar­ma­ceu­tiques. 

Le Prix de l’En­ga­ge­ment so­cié­tal a été dé­cerné à So­raya Rahal, fon­da­trice et di­rec­trice de l’Ins­ti­tut Mé­di­ter­ra­néen d’Étude, d’In­gé­nie­rie et de For­ma­tion (IMEIF). L’ob­jec­tif de l’ins­ti­tut est de per­mettre à des femmes qui ren­contrent des dif­fi­cul­tés d’ordre so­cial, pro­fes­sion­nel ou d’iso­le­ment, d’en­vi­sa­ger des car­rières pro­fes­sion­nelles dans le do­maine du mé­dico-so­cial. Fondé en 2010 et fi­nancé à 70 % par les col­lec­ti­vi­tés lo­cales, l’État et Bpi­france, l’IMEIF est im­planté dans le quar­tier de po­li­tique de la ville (QPV) de la Mos­son, à Mont­pel­lier et ac­com­pagne chaque année une cen­taine de femmes.

Amé­lie Van Elst et Jean-Bap­tiste Bou­hier : “Le goût d’en­tre­prendre est plus que ja­mais à l’ordre du jour. Mal­gré l’in­cer­ti­tude du contexte éco­no­mique et po­li­tique, les di­ri­geants se sont mon­trés tou­jours plus au­da­cieux, ré­si­lients, agiles et in­no­vants !”