En mars dernier, la Région Occitanie a annoncé mobiliser 200 M€ à horizon 2030 dans le cadre de plan Souveraineté et industrie de Défense visant à « maintenir la compétitivité de l’industrie de la Défense dans les territoires » et à « renforcer notre capacité de défense ». Ce plan, qui s’intègre aux feuilles de route européenne et nationale, comprend vingt mesures parmi lesquelles la création d’un fonds Défense et industrie du futur de 100 M€, une enveloppe de 7 M€ sur trois ans pour consolider la filière drone, ou encore un appel à manifestation d’intérêt (AMI) de 50 M€ ouvert jusqu’à juin 2026 et qui permettra d’accompagner des projets de R&D, d’accueil industriel et de montée en capacité des acteurs de la Défense. « Soutien à l’innovation, accompagnement à la montée en cadence, structuration des PME, sécurisation des sites, intelligence artificielle, cybersécurité : notre mobilisation est totale, déclarait alors Carole Delga, présidente de la Région Occitanie. Car l’industrie de Défense, c’est aussi de l’emploi, des compétences, de la souveraineté. »

Un plan dédié et un « Bourget du spatial »
Par ailleurs, pour faire face aux enjeux pluriels de la filière spatiale, la Région Occitanie a adopté – aux côtés de l’État, du Cnes et du pôle de compétitivité Aerospace Valley – un plan d’accompagnement dédié doté de 30 M€ sur la période 2023-2027, visant à « répondre à la révolution commerciale, technologique et stratégique » en cours. Notons enfin que le cabinet de conseil Novaspace va organiser – avec le soutien de la Région Occitanie – la première édition du Space Summit for a Resilient Future les 12 et 13 mai 2026 à Toulouse. Un rendez-vous international qui doit réunir 500 décideurs publics et privés. « Toulouse, au cœur de la première région spatiale européenne, est l’endroit idéal pour construire ensemble l’avenir de l’espace », assurait en septembre dernier Pacôme Révillon, DG de Novaspace, lors de l’annonce de cette initiative. Un avis partagé alors par Carole Delga : « L’Occitanie, et plus particulièrement Toulouse, occupe une place centrale au sein de l’Europe dans le spatial. L’accueil de ce sommet s’inscrit pleinement dans nos ambitions : maintenir et développer ce leadership et propulser cette filière dans l’avenir européen tout en réaffirmant notre engagement en faveur d’un secteur spatial durable et responsable. »