La compétitivité des territoires passe par le transport de voyageurs

3ème ligne de métro à Toulouse, gares nouvelles, états généraux du rail…
La lecture zen est réservée aux abonnés.
C.de Cambiaire, V.Coll, H.Vialatte

Région : 1,5 Md€ d’investissements d’ici à 2021

La Région projette 4 Md€ de crédits d’ici à 2021, dont 1,5 Md€ d’investissements et 2,5 Md€ pour le fonctionnement des transports en commun. Sur 15 ans, la Région annonce 12 Md€ (8 Md€ de fonctionnement, 4 Md€ d’investissements). Parmi les investissements annoncés mercredi : l’acquisition, pour 180 M€, entre 2017 et 2019, de 18 rames TER « climatisées, plus spacieuses et plus confortables, avec des prises électriques », indique Carole Delga. 75 M€ seront consacrés à la mise en accessibilité de 33 points d’arrêt ferroviaire et 100 points d’arrêt routier.75 M€ sont enfin prévus pour les pôles d’échanges multimodaux, à travers 44 projets de création (dont Sète, Lunel, Tarbes, Carcassonne, Albi).

Toulouse : le métro en chiffres

2,2 Md€ : coût de la ligne TAE (hors desserte de l’aéroport)
110 M€ : Surcoût de la desserte de l’aéroport de Toulouse-Blagnac
28 km d’infrastructures et une vingtaine de stations
500 k€ : montant nécessaire à l’organisation du débat public (à la charge du SMTC-Tisséo)
70 évènements organisés par la CNDP depuis septembre (réunions publiques, débats de rue, rencontres d'expert, atelier de cartographie..) qui ont réuni plus de 3.000 personnes.
20.171 : nombre de personnes ayant visité le site internet consacré au débat public

Accord sur les Trains d’équilibre du territoire

Alain Vidalies, secrétaire d'État chargé des Transports et Carole Delga, présidente de Région, annoncent (le 14/12) avoir trouvé un accord sur la gestion des Trains d'équilibre du Territoire (TET). Examiné le 3/2 en séance plénière du conseil régional, il prévoit la reprise par la Région de la ligne du Cévenol (Clermont-Ferrand/Nîmes) à compter du 1/1/2018 et la gestion commune à titre expérimental pour une durée de 2 ans (à partir du 1/1/2017) de la ligne de l'Aubrac (Clermont-Ferrand/Béziers).

Bus Macron

L’Arafer, l’autorité de régulation des activités ferroviaires et routières, montre à travers son observatoire qu’en Occitanie, 17 villes (200 en France, 2 M voyageurs au T3 2016) sont desservies par des compagnies privées (Flexibus, Ouibus, Eurolines) au T3 2016. 60 emplois ont été créés. Montpellier et Toulouse étant les deux pôles forts, avec 600.000 voyageurs et une quarantaine de destinations. « 66 % des voyageurs font des liaisons interrégionales, 9 % infra régionales et 25 % des liaisons radiales entre la Ville et Paris », souligne Nicolas Quinones-Gil, de l’Arafer.

Saturation ?

La FNAUT, à travers son représentant Éric Boisseau en ex-LR, réfute la thèse d’une saturation de l’axe ferroviaire entre Nîmes et Narbonne. « Le trafic est passé de 200 trains quotidiens dans les années 2000 à moins de 170 en 2015 », indique-t-il.

Trains de proximité

Six lignes ferroviaires seront régénérées ou réouvertes, annonce la Région : Alès/Bessège, Carcassonne/Quillan, Montréjeau/Luchon, rive droite du Rhône (actuellement uniquement fret, ouverte à la circulation voyageurs), Rodez/Séverac/Millau.
Deux Intercités supplémentaires enrichiront la liaison quotidienne entre Toulouse et Montpellier à partir de 2018, « sans gain de temps », précise l’élue. La création d’un TER direct entre Toulouse et Perpignan « est étudiée ».