
Les thermes de Balaruc-les-Bains (400 salariés, 2 000 emplois indirects) résistent un peu mieux que les 28 autres stations régionales. « Cette année, on se situera aux alentours de - 55 % alors que la moyenne en France et en Occitanie devrait être de - 60 %. Nous avons rouvert le spa thermal puis les thermes médicalisés mi-juin, d’autres ont attendu mi-juillet voire fin juillet », raconte à La Lettre M Thierry Cours, conseiller municipal et PDG de la Société publique locale d'exploitation des thermes de Balaruc-les-Bains (SPLETH).
La première station thermale de la région (50 000 curistes par an) accueille en ce moment moins de 3 000 curistes par jour, contre 4 000 à la même période en 2019. Résultat, un tiers des collaborateurs est au chômage partiel. « Le spa thermal et les soins individuels sont des relais de croissance qui nous permettent de compenser les pertes sur notre cœur de métier (rhumatologie et phlébologie, NDLR), qui représente 90 % de notre activité », précise l'élu, ajoutant que rebond rime avec diversification dans le bien-être, notamment à travers « une gamme de produits cosmétiques fabriqués à base de notre eau thermale ».
Comme prévu, la saison 2020 se terminera le 19 décembre et la suivante commencera le 2 mars. « À ce jour, nous avons 1 900 réservations en 2021. Tout dépendra de l'évolution de la crise sanitaire, mais on table sur 40 000 à 45 000 curistes l'an prochain », conclut-il.