
L'avocat des salariés d'Orchestra-Prémaman, Ralph Blindauer enfonce le clou. Après un premier courrier adressé au tribunal de commerce de Montpellier, présentant une requête pour la réouverture des débats dans le cadre du plan de cession dont fait objet le groupe héraultais (CA 2019 : 563,5 M€, 1 260 salariés, Saint-Aunès), il envoie ce jour un second courrier, à l'attention du Procureur général de la cour d'appel de Montpellier.
ll y explique que le 29 mai, « les administrateurs judiciaires, qui se moquent des salariés comme de leur première robe d’audience, s’aperçoivent qu’ils ont oublié de consulter le CSE sur les mesures du plan (de cession, NDLR), conformément à l’article L.642-5 du Code de Commerce ». Et d'ajouter quelques lignes plus bas : « Le Tribunal ne peut statuer que si le CSE a été consulté la veille de l’audience au plus tard. La nullité est donc incluse dans le texte. » Dans ce contexte Ralph Blindauer demande, à nouveau, une réouverture des débats, « il faut débattre sérieusement de la recevabilité de l’offre de Pierre Mestre ». Le délibéré du tribunal sur l'offre de reprise doit être rendu le 4 juin.