Forte accélération en perspective chez le toulousain Flash Therapeutics. Le sous-traitant pharmaceutique (ou CDMO, Contract Development Manufacturing Organisation), impliqué dans des programmes de thérapies génique, cellulaire et de vaccination, a signé avec TechLife Capital et Elaia Partners un accord de financement d’au moins 15 M€ sur trois ans, dont 4 M€ versés cet été. « Cette première tranche va nous permettre d’amplifier ce que nous avons démarré, explique à La Lettre M Pascale Bouillé, présidente fondatrice (en 2005) de Flash Therapeutics. Pour cela, nous avons besoin très rapidement d’une plateforme de bioproduction à Toulouse. » Celle-ci sera basée chez Flash Therapeutics, qui devrait annoncer très prochainement son départ de l’hôtel d’entreprises Canal Biotech 2. Ses futurs locaux « seront toujours à Toulouse, assure Pascale Bouillé. Mais ils seront plus grands et adaptés à nos futurs développements ». Objectif : produire à grande échelle des lots cliniques de ses technologies de transfert d’ADN et d’ARN, dont sa technologie propriétaire LentiFlash dédiée notamment à la vaccination. « Début 2022, nous devrions être capables de produire les premiers lots cliniques de nos technologies à ARN messager LentiFlash et, en 2023, de lancer à Toulouse la production à grande échelle, en environnement BPF (Bonnes pratiques de fabrication), de toutes nos technologies », annonce la présidente. Flash Therapeutics, qui comptera 40 salariés à fin septembre, prévoit une trentaine de recrutements supplémentaires sous deux ans.
Photo © Flash Therapeutics