
Spécialisée dans le développement d’antennes miniatures destinées aux nanosatellites, la société toulousaine Anywaves (fondateur : Nicolas Capet, 17 salariés) est sélectionnée par le Cnes pour démontrer la faisabilité technologique d'une antenne dépliable de type Reflectarray. Cette technologie est composée de panneaux plans pliés les uns sur les autres et eux-mêmes repliés sur un porteur. Objectif ? Développer à terme la filière industrielle d'antennes grand gain dépliables et ouvrir ainsi la voie à de nouvelles missions d'exploration du système solaire et applications commerciales en orbite basse.
Pour cela, Anywaves va s'entourer d'acteurs du NewSpace tels que Clix Industries, Comat et Mecano ID. Lancé le 16 décembre, ce chantier est structuré en trois phases. Dans un premier temps, douze mois seront consacrés à la réalisation d'un démonstrateur d'antenne Reflectarray. Suivront le développement et la qualification d'un modèle d'ingénierie, puis le test d'un modèle de vol. Les contours financiers de l'opération ne sont pas communiqués, mais il s'agirait d'un investissement de plusieurs centaines de milliers d'euros. Membre de l’alliance New Space Factory, Anywaves compte enregistrer entre 1,5 et 2 M€ de CA cette année, contre 1 M€ l’an dernier.