
« Le mois de juin va être le laboratoire de la saison œnotouristique 2020 », résume Marc Jonas, consultant nîmois spécialisé en œnotourisme. En jouant plus que jamais collectif, insiste-t-il, avec la nécessité d’intégrer dans son offre les autres acteurs locaux : hébergement, restauration, prestataires d’activités… « Un vigneron qui ne sera pas agile ne fera rien cet été, prévient Marc Jonas. Ce sera tout sauf « business as usual »! ». Selon le consultant, la communication doit être recentrée sur le touriste local « qui connaît déjà bien sa région. Il faudra donc faire preuve d’originalité en proposant une offre qui sorte un peu de l’ordinaire. En sachant que l’événementiel ne devra sans doute pas dépasser les 10 participants… »
Si le vigneron veut devenir un professionnel de l’œnotourisme, il faut que celui-ci intègre les exigences de la communication, poursuit Marc Jonas : « Beaucoup de digital mais avec du contenu pertinent, sexy émotionnellement. » Au delà de la saison 2020, la pandémie du Covid-19 peut être pour un vigneron une opportunité de « revoir sa stratégie d’entreprise au niveau de l’accueil. » Faire de l’accueil n’a pas pour objectif de vendre du vin, résume le consultant, du moins pas dans l’immédiat : « désormais, on essaye d’évaluer la capacité d’un client à acheter du vin sur vingt ans. Pour cela, il est urgent de travailler son image, de mettre en place une communauté des amis de sa marque. »