Le futur stade du club de football de Montpellier se situera au sud de la ville, à Ode à la mer, un site que Julien Deljarry, président de Montpellier Handball, jugeait idéal pour son projet de salle de 5 500 places minimum, estimé à entre 45 et 50 M€. « Michaël Delafosse a été pris pour un fou pendant la campagne municipale quand il a dit qu'il voulait que le stade de foot se fasse à Ode à la mer. Il ne faut pas minimiser la volonté politique, dont nous sommes tributaires », confie-t-il à La Lettre M.
Les discussions avec Montpellier Méditerranée Métropole doivent reprendre prochainement, à raison de deux réunions mensuelles. « Le lieu devait être choisi avant la fin de l'année. On espère que ce sera tranché lors du premier trimestre. Le temps qu'a pris la Métropole pour le foot, c'est du temps perdu pour nous », regrette Julien Deljarry, considérant que l'objectif d'une livraison avant les JO de Paris 2024, pour la préparation des équipes, est désormais « difficilement tenable ».
Et d'insister : « Si on veut un club parmi les plus grands d'Europe et qu’on fasse rayonner notre métropole, la future salle doit avoir plus de 5 000 places, seuil fixé par la Fédération européenne de handball qui nous accorde, depuis quatre ans, une dérogation pour jouer quelques matches à l'Arena (9 000 places, NDLR). D’ici 2025, l'instance européenne n’acceptera plus qu'on joue à Bougnol (2 800 places, NDLR). » D'où cette idée de moderniser et agrandir ce complexe métropolitain, situé dans le quartier résidentiel Aiguelongue. Autre piste : la pointe d'Odysseum, plus attractive pour les investisseurs privés.
