La Lettre M l'annonçait le 23 septembre dernier, c'est désormais acté : le mode de gouvernance du groupe industriel toulousain Actia évolue, en passant d'une société anonyme à directoire et conseil de surveillance à une société anonyme à conseil d'administration. Objectif de cette évolution : « Alléger et simplifier l'organisation de l'administration de la société ». Plusieurs nominations en résultent : celle de Jean-Louis Pech en tant que PDG et celles de Catherine Mallet, Marine Candelon-Bonnemaison et Jean-François Calmels comme directeurs généraux délégués. Pierre Calmels est également nommé président d'honneur pour une durée indéterminée et Christian Desmoulins censeur pour quatre ans.
Côté activité industrielle, les trois sites (France, Tunisie et États-Unis) fonctionnent à ce jour « quasiment normalement », assure le groupe qui maintient ses objectifs financiers communiqués à l’issue des résultats du 1er semestre, soit « une baisse estimée du chiffre d’affaires d’environ 15 % par rapport à 2019 et une reconstruction du résultat opérationnel au 2e semestre 2020 ». Créé en 1986 à Toulouse, Actia (plus de 3 800 collaborateurs dans 16 pays, CA 2019 consolidé : 520,4 M€) conçoit et fabrique de l'électronique pour les secteurs de l’automotive, du ferroviaire, de l’aéronautique, du spatial, de la défense, de l’énergie et des télécommunications.
> À lire également : Comment Actia veut rebondir
