GRDF

« Produire du gaz vert dans les territoires ruraux pour qu’il soit consommé dans les territoires urbanisés voisins. » C’est ainsi que Fabien Noirot, directeur territorial Occitanie Pyrénées Sud et Toulouse Métropole de GRDF, résume l’équation, lui dont l’activité couvre les deux types de territoire. En Haute-Garonne, où GRDF compte 304 000 clients, dont 2 000 industriels et 10 500 entreprises tertiaires, cinq sites de biométhane sont en service. Dans le Gers (15 000 clients dont 180 industriels et 1 200 tertiaires), deux unités sont en fonctionnement. Dans les Hautes-Pyrénées (46 000 clients dont 330 industriels et 2 600 tertiaires), on en compte quatre. Enfin, GRDF en dénombre deux en Ariège (20 000 clients dont 180 industriels et 1 200 tertiaires). L’an dernier, dans ces quatre départements, GRDF a injecté en moyenne 6 M€ en faveur de la transition écologique, sur une enveloppe globale d’investissement de 23 M€.
Le gaz vert en croissance
« Les projets de méthanisation que nous soutenons, qui sont portés principalement par des agriculteurs, sont essentiellement situés dans des zones rurales, où se concentrent les exploitations, en particulier l’élevage, indique Fabien Noirot. Tout cela crée de l’emploi et de l’économie locale. Nos investissements portent sur les raccordements allant du site de méthanisation à la canalisation, ainsi que sur les postes d’injection. » Dans les quatre départements concernés, les objectifs de GRDF doivent participer – chacun à son niveau – à sa feuille de route visant à atteindre globalement 20 % de gaz vert dans le réseau en 2030 et 100 % en 2050. D’ici à 2028, la Haute-Garonne doit ainsi passer de 4 à 12 %, le Gers de 9 à 72 %, l’Ariège de 7 à 15 % et les Hautes-Pyrénées de 7 à 12 %. « En produisant du gaz vert localement, nous contribuons à la souveraineté énergétique de nos territoires », estime Fabien Noirot.
