Gouvernement

En déplacement dans l’Hérault le 29 septembre dans le cadre du congrès national de l’Ordre des experts-comptables, le ministre de l’Économie rencontre une quinzaine de chefs d’entreprise dans les locaux de la coopérative Pain et Partage à Fabrègues. En présence du député PS Patrick Vignal, du président de la CCI Hérault, André Deljarry, et de Céline Torres, présidente du pôle habitat de la FFB Occitanie, ces dirigeants évoquent la hausse des coûts de l'énergie, les difficultés à recruter, les contraintes normatives... Sur la question énergétique, Bruno Le Maire annonce le « maintien du fonds d’aides de 770 M€ en 2024 » et son souhait de simplification normative : « Il faut dire stop ! L’accumulation des normes rend l’activité économique impossible. » Autre motif d’inquiétude : la crise du logement. « Pas question de revenir sur l’arrêt du Pinel, inefficace. Mais le PTZ, on l’a trop resserré, je suis prêt à le rouvrir », explique-t-il.
Plan logement
« Il faut aussi un prêt à taux bonifié, intermédiaire pour les classes moyennes. Je suis favorable à un Plan logement de grande ampleur, avec un seul objectif : construire plus vite, à des prix plus raisonnables. Je demande aussi aux banques de jouer le jeu. Les crédits ont baissé de 50 % en quelques mois... », poursuit Bruno Le Maire sur ce même sujet. En revanche, interrogé par une gérante de salles de sport au sujet de la baisse de TVA, le ministre se veut clair : « Je ne vais pas toucher aux taux de cette taxe. La TVA est le premier contributeur des ressources de l’État. Ce serait ouvrir la boîte de Pandore. Ma première responsabilité, ce sont les comptes publics, il faut baisser la dette. » Après cette rencontre « de terrain », Bruno Le Maire a rejoint le Congrès national des experts-comptables (7 300 participants) au Parc des Expositions de Pérols, qui abordait l’enjeu de la digitalisation (la facturation électronique entre les entreprises françaises assujetties à la TVA deviendra progressivement obligatoire entre 2024 et 2026).