Assemblée nationale

Brigitte Barèges démissionne de son mandat de députée (UDR) de la première circonscription du Tarn-et-Garonne le 11 juillet sur décision du Conseil constitutionnel. L’institution avait été saisie le 28 février par la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP) pour une irrégularité dans ses comptes de campagne des législatives de 2024. La CNCCFP avait rejeté son compte de campagne au motif qu’elle avait bénéficié de concours en nature de la part de la Ville de Montauban, dont elle était maire à cette époque. L’instruction mentionne par ailleurs « la participation de deux collaborateurs de son cabinet à l’organisation de sa campagne, pour un montant de 1 415 € (…) sur leur temps de congés et de repos (…) mais également sur leur temps de travail durant la période de campagne électorale ». Le Conseil constitutionnel prononce l’inéligibilité de Brigitte Barèges à tout mandat pour une durée d’un an.