Time for the Planet
« Être le Tinder du climat, c’est-à-dire faire matcher les ingénieurs qui innovent dans la lutte contre le réchauffement climatique et les entrepreneurs qui peuvent financer le déploiement de ces innovations. » Tel est l’objet de Time for the Planet, l’entreprise à but non lucratif (siège à Lyon) cofondée en 2019 par Arthur Auboeuf. Venu communiquer auprès des chefs d’entreprise toulousains le 14 juin à l’occasion d’une rencontre organisée par le réseau de dirigeants TOBC (Toulouse Occitanie Business Club), il rappelle l'importance de mettre « l'entrepreneuriat au service de l'urgence climatique ». Time for the Planet compte déjà quelque 55 000 actionnaires qui ont investi plus de 10 M€ et permis la création de six entreprises proposant des solutions contre le réchauffement climatique. « Notre objectif est d’atteindre le milliard d’euros », indique Arthur Auboeuf, qui dit avoir reçu 850 dossiers de candidature d’innovations à financer.
Chaque actionnaire de Time for the Planet (1 action = 1 €) reçoit un « dividende climat ». « Il s’agit d’une certification, co-construite avec et reconnue par de nombreux experts du carbone ou du climat comme l’Ademe, qui indique chaque année la quantité de stockage de carbone ou d’émission de carbone évitée grâce à l’investissement de l’associé », explique à La Lettre M Arthur Auboeuf. Time for the Planet travaille actuellement avec l'ONU pour mettre en place une plateforme classant les entreprises les plus actives.
En région, « la planète Occitanie est particulièrement dynamique », affirme Arthur Auboeuf. En effet, Time for the Planet compte notamment parmi ses actionnaires le Stade toulousain et certains de ses joueurs. « J'espère, avec cette rencontre organisée par le TOBC, faire connaître plus encore notre démarche dans la région », conclut le cofondateur de 29 ans.
