La société américaine Loft Orbital, qui développe un service de microsatellites partagés entre plusieurs clients, poursuit sa croissance, notamment en Europe, mais aussi en Afrique et au Moyen-Orient. La société, qui a implanté en 2019 son centre d'innovation et de R&D à Toulouse, envisage de compter au moins 50 salariés dans la Ville rose fin 2022, après avoir recruté 20 personnes en un an dans le territoire. Son tout premier microsatellite doit être mis en orbite en juin. « Le marché est en pleine expansion, avec une estimation de 10 000 satellites mis en orbite d’ici à 2030, indique Antoine de Chassy, cofondateur et PDG de Loft Orbital. L’accès à l’espace peut se faire désormais sous forme de service. »
Une constellation en 2025
Un marché sur lequel la société entend bien se positionner durablement. Fondée en 2017, elle fournit un service d’infrastructure spatiale en orbite basse destiné à démocratiser l’accès aux données satellitaires pour les entreprises ou agences spatiales. Il comprend tous les segments clés d’une mission spatiale : achat des plateformes satellitaires, services AIT (assemblage, intégration et test des systèmes spatiaux et aérostats), réservation d’un lancement, licences et assurance, mais aussi gestion des opérations orbitales et sols. Loft Orbital prévoit le déploiement d’une constellation satellitaire à l’horizon 2025, avec une cadence de lancement trimestrielle attendue dès 2023.
Photo © Loft Orbital
