Le président de la CCI de Toulouse prend la tête, le 16/12, de la nouvelle chambre régionale. Un scrutin sans suspense puisque son seul opposant, le catalan Bernard Fourcade, président sortant de la CCI LR et de la CCI de Perpignan, a annoncé la semaine dernière qu'il ne briguerait pas ce nouveau mandat et soutiendrait la candidature d'Alain Di Crescenzo. Sur les 86 élus qui composent la nouvelle CCI d’Occitanie (26 pour le collège commerce, 23 pour l’industrie, 37 pour les services), 47 sont issus de l’ex-Midi-Pyrénées, où Alain Di Crescenzo fait l’unanimité. « C’est un entrepreneur jeune (54 ans, NDLR), agile, dynamique, qui incarne la CCI de demain. Il respecte les chambres territoriales. Il n’y aura pas d’hégémonie de Toulouse sur les autres CCI », estime Didier Gardinal, président sortant de la CCI MP.
Dans la foulée de cette élection, le bureau de la CCI de Toulouse doit maintenant réélire son président. Philippe Robardey, pour l’instant vice-président, est pressenti. Les deux hommes se connaissent bien, pour avoir créé ensemble S2E Consulting, joint-venture de leurs entreprises respectives, IGE+XAO et Sogeclair. Décrit par Philippe Robardey comme « un homme pragmatique et travailleur », Alain Di Crescenzo – diplômé des Arts et Métiers - a gravi tous les échelons d’IGE+XAO, de son embauche en tant que responsable d’activité en 1988 jusqu’à sa nomination comme PDG dix ans plus tard. Le groupe, qui édite des logiciels de conception assistée par ordinateur, de gestion de cycle de vie produit et de simulation dédiée à l’électricité, emploie 390 personnes dans 21 pays (siège à Colomiers – 31) pour un CA de 28,1 M€. Fortement tourné vers l’international, Alain Di Crescenzo voit dans la nouvelle CCI Occitanie « un projet d’équipe » et se dit soucieux d’éviter « les querelles de clochers. Pour les entreprises, le combat n’est pas là ». (Photo : David Bécus)
