Printemps de septembre (Toulouse, 31) : 205 000 visiteurs en 2016 (biennale)
Visa pour l’image (Perpignan, 66) : 200 000 visiteurs
Radio France (Montpellier et Occitanie) : 105 000 spectateurs
Jazz in Marciac : 54 000 entrées payantes, 230 000 visiteurs
Pause Guitare (Albi, 81) : 46 000 entrées payantes, 74 000 visiteurs
Ecaussystème (Gignac, 46) : 32 000 entrées payantes, 40 000 visiteurs
Montpellier Danse : 35 000 spectateurs
Les Déferlantes (Argelès-sur-mer, 66) : 30 000 entrées payantes
Printemps des comédiens (Montpellier, 34) : 23 000 entrées payantes, 34 000 visiteurs
Worldwide festival (Sète, 34) : 20 000 entrées payantes, 32 000 visiteurs
Le montant global du budget culture de la Région Occitanie s’élève à 96,1 M€ en 2018, soit 3 % du budget de la collectivité.
Vers une concentration ?
Dans ce contexte de fragilité économique, un phénomène de concentration est à l’œuvre. « Aujourd’hui, les Déferlantes, à Argelès-sur-Mer, par exemple, c’est Vivendi Universal, constate le chercheur Emmanuel Négrier. À terme, il y a un risque qui pèse sur la diversité de l’offre artistique. » Jean-Louis Guilhaumon (Jazz in Marciac) acquiesce : « L’appropriation des festivals par des majors risque de générer des disparitions… » De son côté, David Fernandez (Limoux Brass Festival) craint « une aseptisation, avec toujours les mêmes artistes qui seraient programmés. »