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Languedoc-Roussillon
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Transports - Logistique
| 30/09/2015

Sommet des villes pour la grande vitesse, le 13 octobre à Montpellier

Après le feu vert du gou­ver­ne­ment sur GPSO (grand pro­jet sud ouest, lignes Bor­deaux-Dax et Bor­deaux-Tou­louse), Mont­pel­lier ac­cueille le 13 oc­tobre le som­met des villes pour la grande vi­tesse et l’in­ter­con­nexion fer­ro­viaire du cou­loir mé­di­ter­ra­néen, pour dé­fendre un autre pro­jet fer­ro­viaire : la ligne nou­velle Mont­pel­lier-Per­pi­gnan (LNMP). Un pro­jet qui ne de­vrait voir le jour qu'après 2030, selon l'Etat, mais que les col­lec­ti­vi­tés lo­cales du Lan­gue­doc-Rous­sillon sou­haitent ac­cé­lé­rer. Le maire de Mont­pel­lier et pré­sident de Mont­pel­lier Mé­tro­pole, Phi­lippe Sau­rel, consi­dère qu’« il faut pen­ser à Mont­pel­lier-Per­pi­gnan, pour la­quelle l’ho­ri­zon mi­nis­té­riel à 2030 n’est pas rai­son­nable, mais aussi Nar­bonne-Tou­louse et Mont­pel­lier-Tou­louse. Mont­pel­lier est à 2h30 en voi­ture de la ca­pi­tale ré­gio­nale. Il y aura de la perte en ligne ! Il faut mener de front un nou­veau ter­ri­toire géo­gra­phique et so­cio-po­li­tique, ré­flé­chir sur un pé­ri­mètre glo­bal et de nou­velles re­la­tions entre les ter­ri­toires. » Le 13 oc­tobre, une confé­rence sera ani­mée par l’uni­ver­si­taire So­phie Mas­son. In­ter­ven­tions pré­vues de Phi­lippe Sau­rel, Édouard Pa­rant (SNCF Ré­seau), chef de la mis­sion LNMP, ainsi que d'un re­pré­sen­tant de la com­mis­sion eu­ro­péenne.

S'ex­pri­mant, le 29 sep­tembre, en conseil mu­ni­ci­pal, sur la va­li­da­tion de la ligne Bor­deaux-Tou­louse », Phi­lippe Sau­rel consi­dère qu’« il faut pen­ser à Mont­pel­lier-Per­pi­gnan, pour la­quelle l’ho­ri­zon mi­nis­té­riel à 2030 n’est pas rai­son­nable, mais aussi à Nar­bonne-Tou­louse et Mont­pel­lier-Tou­louse. Mont­pel­lier est à 2h30 en voi­ture de la ca­pi­tale ré­gio­nale. Il y aura de la perte en ligne ! Il faut mener de front un nou­veau ter­ri­toire géo­gra­phique et so­cio-po­li­tique, ré­flé­chir sur un pé­ri­mètre glo­bal et de nou­velles re­la­tions entre les ter­ri­toires. » L’an­nonce sus­cite éga­le­ment une vive ré­ac­tion du maire et pré­sident de l’ag­glo­mé­ra­tion de Per­pi­gnan, Jean-Marc Pujol (LR), qui as­sis­tera au som­met. « Le gou­ver­ne­ment de M. Valls a dé­cidé de va­li­der la construc­tion » de deux LGV « contre l’avis de l’en­quête pu­blique et la cour des comptes. Du ja­mais vu ! », s'in­digne l'élu dans un com­mu­ni­qué. Il consi­dère qu’il s’agit da­van­tage « d’une an­nonce pu­re­ment po­li­tique pour aider les can­di­dats so­cia­listes des nou­velles ré­gions… en grande dif­fi­culté. » « L’in­té­rêt gé­né­ral vou­lait que ce soit la ligne Mont­pel­lier-Nar­bonne-Tou­louse qui per­mette à la fois de désen­cla­ver Tou­louse et en­suite de ren­for­cer dé­fi­ni­ti­ve­ment la né­ces­saire des­serte de l’Es­pagne par la LGV, en pas­sant na­tu­rel­le­ment par Per­pi­gnan, ajoute Jean-Marc Pujol. Ces ar­ran­ge­ments contre na­ture éco­no­mique des­servent leurs au­teurs, et, mal­heu­reu­se­ment, dis­qua­li­fient l’en­semble des dé­ci­deurs. »

Le pré­sident (PS) du Grand Nar­bonne, Jacques Bas­cou, lui aussi pré­sent au futur som­met, es­time pour sa part que « la créa­tion du chaî­non man­quant per­met­trait au Grand Nar­bonne d’oc­cu­per une po­si­tion cen­trale entre la France et l’Es­pagne, lui confé­rant une po­si­tion pri­mor­diale en termes de dé­ve­lop­pe­ment éco­no­mique et tou­ris­tique. »

Hu­bert Via­latte et Vé­ro­nique Coll
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