Dans le cadre du fonds de revitalisation Motorala, le Crédit Agricole Toulouse 31, partenaire bancaire unique de BPI Group, a contribué à la création de 228 emplois. « C’est plus que l’objectif initial de 2013, qui visait la création de 148 CDI à l’horizon 2015 », a déclaré mardi matin Yvon Malard, directeur général du Crédit Agricole Toulouse 31. Le montant global de crédit alloué par la Caisse régionale s’élève à 2,75 M€. 90 % de cette enveloppe ont été attribués à des entreprises de moins de 250 salariés. Condition pour bénéficier du dispositif, et de taux très faibles (0,6 %, pour une durée maximum de cinq ans) : être localisé dans l’agglomération toulousaine (Toulouse Métropole, Sicoval ou Muretain), et porter un projet lié aux nouvelles technologies. « Une enveloppe supplémentaire de 700 000 € va être attribué par la Caisse régionale dans les prochaines semaines », après la signature d’un avenant à la convention, a ajouté Yvon Malard.
Parmi la palette d’outils proposée aux entreprises : aides directes, appui conseil et fonds d’expertises et (essentiellement) des prêts bancaires.
En deux ans, trente projets ont été accompagnés, et quinze ont fait l’objet d’un financement.

Quelques projets d’entreprises :
- Abbia GNSS Technologies, qui utilise des signaux géosatellitaires, a ainsi créé trois emplois, et projette 7 autres embauches d’ici à 2018. L’aide apportée « nous permet de mettre en place notre projet avec plus de facilité et d’assurance, entre le moment où l’on recrute et celui où l’entreprise génère de la valeur », précise Bertrand Ekambi, gérant de cette TPE de huit salariés.

- Delair Tech (mini drones pour les sites industriels) a déjà réalisé six recrutements et prévoit une forte croissance de son CA cette année – de 1,2 M€ à 3,5 M€.

- GIT (Galvanoplastie Industrielle Toulousaine) a déjà réalisé 12 des 15 embauches prévues. Intervenant à 85 % dans le secteur aéronautique, la PME anticipe la réglementation européenne, qui imposera à partir de septembre 2017 de supprimer l’utilisation des chromes 6. « Nous devons être acteurs de ce changement, et aller vers des nouveaux procédés, non polluants », déclare Jérôme Labhar, DG.

- E-Logik (logistique du e-commerce) a mis en place un convoyeur modulaire, capable de traiter 1 000 colis à l’heure. L’entreprise traite 350 000 colis à l’année. Dans le cadre du plan de revitalisation, quatre recrutements ont été effectués et quatre à cinq nouveaux sont prévus.