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Haute-Garonne
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Conjoncture
| 24/03/2015

Conjoncture : la CCI de Toulouse et la Banque de France tablent sur une reprise de l’activité en 2015

Vers une reprise, en 2015, de l’activité et de l’emploi salarié dans le département, du fait de l’effet CICE, mais sans que les TPE (moins de 10 salariés) bénéficient de ce rebond : c’est l’enseignement phare de la conjoncture économique des entreprises de la Haute-Garonne, présentée ce mardi matin à la CCI de Toulouse par Alain di Crescenzo (président de la CCI de Toulouse), Patrick Berger (président régional de la Banque de France) et Anouk Déqué (présidente de la commission intelligence économique et données stratégiques), et dont La Lettre M s’est procurée les données clé dans son édition papier du jour.
Après une croissance de 1,4 % (chiffre d’affaires cumulé, dans cette enquête menée auprès de 1 703 chefs d’entreprises employant 74 447 salariés) en 2014, les dirigeants de Haute-Garonne misent sur une croissance de 1,9 % en 2015. Avec des fortunes diverses : + 2,9 % dans l’industrie (+ 4,5 % en 2014), + 2,6 % dans les services (+ 1,6 % en 2014), + 0,7 % dans le commerce (- 1,1 % en 2014), + 0,2 % dans le BTP-Immobilier (- 1,3 % en 2014). A noter que si l’industrie progresse, la croissance de son activité décélère : dans ce secteur-clé de Haute-Garonne, la croissance est passée de 6,7 % en 2013 à 4,5 % en 2014.

Après que les effectifs salariés ont marqué le pas en 2014 (+ 0,5 %, au lieu de + 1,7 % en 2013), une légère reprise est attendue cette année (+ 1 %). Le secteur BTP-Immobilier s’attend à souffrir (- 0,3 %), pendant que les services (notamment les services aux entreprises) prévoient d’accroître leurs effectifs salariés de 2 %. L’industrie et le commerce devraient rester à effectifs quasi constants (+ 0,5 % et + 0,3 %). Des réductions d’effectifs ne sont pas à exclure dans l’industrie – industries mécaniques notamment.
Alain di Crescenzo salue « la dynamique entrepreneuriale de la Haute-Garonne. En 2014, le territoire a connu 1 000 établissements nouveaux (+ 2 %), avec 7 500 créations et 6 500 disparitions ».
D’après Anouk Déqué, les entreprises de petite taille sont les plus exposées : « 83 % des entreprises de plus de 50 salariés ont une situation financière saine, contre 68 % pour celles de moins de 10 salariés. La situation se dégrade depuis deux ans pour les TPE. Or, elles représentent 93 % du tissu des entreprises. »

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