C'est le contrat le plus important de l'histoire de Figeac Aéro. Le sous-traitant aéronautique lotois annonce, le 24/1, avoir remporté, auprès de l'Américain Spirit AeroSystems, « un contrat historique ». Signé sur 10 ans, il dépasse celui gagné auprès de la Snecma dans le cadre du programme LEAP en 2014 (alors évalué à près de 500 M$) et pourrait même être supérieur à 600 M$, selon nos sources. ​Son objet : la production de plusieurs pièces élémentaires mécaniques en aluminium et titane de petites, moyennes et grandes dimensions ainsi que des sous-ensembles pour les programmes Airbus A350 XWB et Boeing B737, B747-8, B767 et B777. « La présence industrielle (une implantation à Wichita, au Kansas, depuis 2014, NDLR) et commerciale du groupe aux États-Unis a été un facteur déterminant pour remporter ce contrat », indique Figeac Aéro, qui prédit des répercussions sur son CA à partir de 2019, « après une phase de montée en puissance. Par ailleurs, il fera appel aux différents savoir-faire de Figeac Aéro à la fois sur les sites en France (Figeac, Saint-Nazaire) mais également à l’international (États-Unis, Maroc et Tunisie). De nouveaux investissements seront alloués par Figeac Aéro accompagnés de créations d'emplois tels que prévus dans le plan de croissance 2020 de l'entreprise ». Spécialiste de la production de pièces de structure en alliages légers et métaux durs, de pièces de moteurs, de trains d'atterrissage et de sous-ensembles, le groupe de 3.000 salariés vise un CA entre 650 et 750 M€ à l'horizon 2020 (contre 252,3 M€ au 31/3/2016).