Préfecture d'Occitanie et de Haute-Garonne
Nouveau préfet de Haute-Garonne et de la région Occitanie, Pierre-André Durand (62 ans) prend ses fonctions ce 30 janvier. Celui qui avoue ne connaître « ni l’Occitanie ni la Haute-Garonne ni Toulouse » souhaite « être opérationnel le plus rapidement possible ». Il prévoit ainsi de rencontrer dans les prochaines semaines les élus locaux et les représentants des chambres consulaires. Succédant à Étienne Guyot, Pierre-André Durand hérite également de la mission de préfet coordonnateur du GPSO (Grand projet ferroviaire du Sud-Ouest). « Le fait que M. Guyot soit nommé préfet de Gironde et de Nouvelle-Aquitaine va être un élément aidant sur ce projet », estime-t-il. Interrogé sur ses méthodes de travail, l’ancien préfet de la Seine-Maritime et de la région Normandie affirme essayer de « toujours donner des positionnements clairs de l’État. C’est une marque de respect envers mes interlocuteurs, même si ce que je dois dire est impopulaire. »
Natif d’Antibes, Pierre-André Durand – titulaire d’un DESS Administration des collectivités locales – démarre sa carrière en 1980 comme auxiliaire de bureau à la mairie de Nice. Il grimpe peu à peu les échelons jusqu’à devenir attaché territorial en 1986. Il intègre en 1991 la promotion Gambetta de l’Ena. À la sortie de l’école, il occupe divers postes en préfecture (sous-préfet de la Loire, directeur de cabinet du préfet de Guyane, secrétaire général de la préfecture de l’Aube, sous-préfet de la Corse du Sud, sous-préfet de Bayonne, préfet de la Haute-Saône, préfet de la Drôme, préfet des Pyrénées-Atlantiques, préfet de la Seine-Saint-Denis et enfin préfet de la région Normandie et de Seine-Maritime). Il fait une parenthèse de quelques mois dans sa carrière préfectorale en 2010, devenant directeur de cabinet du ministre chargé de l’Industrie Christian Estrosi.
En tant que préfet de Normandie et de Seine-Maritime, Pierre-André Durand aura vécu l’incendie marquant de l’usine Lubrizol. Si le dossier a été lourd et long, le préfet se satisfait toutefois que « des leçons aient été tirées. De cette crise est ressortie une amélioration des textes en matière de sécurité des sites industriels », indique-t-il.
