Chambre d'agriculture de l'Hérault
« La filière viticole est celle qui a cumulé le plus de crises depuis 2019 », lance le président de la chambre d’agriculture de l’Hérault le 23 janvier lors de ses vœux, citant les taxes Trump, la récurrence des aléas climatiques et la consommation en baisse sur le marché français. Des outils de régulation et de promotion « pour regagner des parts de marché, notamment à l’export » sont demandés, ainsi que des aides à la distillation, la possibilité de faire du stockage privé et le rallongement à dix ans du remboursement du PGE. « Autant de sujets que je porterai ce jeudi (depuis la date de publication de cet article la date a été reportée au 6 février, NDLR) au ministre de l’Agriculture », assure Jérôme Despey. qui est aussi secrétaire général de la FNSEA. « Nous souhaitons également que l’OCM vitivinicole garde sa vocation d’accompagnement à travers une aide à l’arrachage temporaire. »
Pour la filière élevage, Jérôme Despey réclame « l’intégration des coûts de production dans le prix de vente ». Il pointe également le décalage « entre Paris et le terrain à propos de la gestion du loup : il y a incompatibilité entre le loup et le pastoralisme, quoi qu’en pensent les écolos ». Un bouclier énergétique est également réclamé pour les trois filières, sans oublier la thématique de l'eau et des enjeux d'irrigation. Quant à la manifestation programmée le 11 février à Montpellier pour la défense de la bouvine, le président de la chambre d’agriculture assure de sa présence. « Il y en a assez des écologistes militants qui ne veulent plus que l’on produise, que l’on retienne l’eau avec des retenues hivernales, que l’on assiste à nos courses camarguaises ! Respectez-nous, respectez nos territoires », lance-t-il.
