Nanosatellites : la filière reste encore à construire à Toulouse
Le pôle de compétitivité Aerospace Valley, qui rassemble les acteurs régionaux de l’aéronautique, du spatial et des systèmes embarqués, organise le 24/4 à Toulouse, en partenariat avec le pôle photonique Optitec, Nexeya et le Centre spatial universitaire de Toulouse, une journée dédiée aux nanosatellites (satellites de très petite taille, entre 1 et 50 kg). « C’est une dynamique qui prend de l’ampleur un peu partout dans le monde, mais pas à Toulouse », regrette Grégory Pradels, l’organisateur. Un phénomène qui s’explique par l’histoire de la ville. « C’est ici que s’est construit le spatial français, avec un état d’esprit marqué par l’exigence et la recherche de la performance technologique, mais pas forcément par l’entrepreneuriat. Dans les nanosatellites, c’est très différent. » Moins coûteux et plus accessibles, ces derniers peuvent séduire des acteurs plus modestes. « Mais à ce jour, à l’exception d’Earthcube, très peu de start-up locales se lancent sur ce créneau », confie Grégory Pradels, qui lance un appel : « Il ne faut pas attendre que le marché soit là pour y aller ! ».