Derrière le brouillard
Loin de nous l’idée d’être exclusivement le journal des bonnes nouvelles. Fidèle à son ADN, La Lettre M témoigne de façon objective et factuelle de la vie des entreprises dans leurs bons comme dans leurs mauvais jours, de leur naissance à – parfois, hélas – leur disparition, en passant par toutes les phases de leur croissance. Mais dans le marasme ambiant, il est des signaux faibles qui méritent sans doute d’être mis en lumière. Tandis que les crises en série, le contexte géopolitique et l’instabilité politique nationale amènent bon nombre de chefs d’entreprise en mal de visibilité à appuyer prudemment sur le frein des embauches et des projets de développement, certains acteurs économiques font le pari de l’investissement. Pour faire face aux défis de leurs marchés et être au rendez-vous lorsque, enfin, le brouillard se dissipera.
Laboratoires Pierre Fabre. Certes, le groupe dermo-cosmétique et pharmaceutique tarnais a renoncé au projet de construction d’une nouvelle plateforme logistique de 73 000 m2 à Muret (31), chiffré à 70 M€, préférant moderniser son infrastructure existante. Mais il a maintenu son enveloppe de 60 M€ dédiée au développement de ses trois usines d’Occitanie.
Cykero. L’expert allemand du recyclage de smartphones, d’ordinateurs et de serveurs informatiques injecte 20 M€ dans la construction de sa future unité industrielle de reconditionnement basée à Castelnau-le-Lez (34). Avec à la clé la création de 160 emplois en trois ans.
Safra. Le spécialiste tarnais de la mobilité, repris en mai dernier par le groupe chinois Wanrun, ambitionne lui aussi d’investir 20 M€ au cours des trois prochaines années pour accompagner son développement.