Alors qu’en Occitanie comme ailleurs, nos quotidiens sont nimbés de brouillard et d’incertain, à l’heure des trumperies en rafales et du happening permanent, il est un invariable qui rassure. Ces rails parallèles, soigneusement alignés, qui constituent autant de traits d’union entre les paysages et les populations. Symbole du désenclavement et des transports du quotidien, le réseau ferré se pose en priorité stratégique, entre héritage d’hier et espoirs de demain. Vecteur d’un continuum des mobilités, le fer compose dans une harmonie parfois fragile avec la route, bien sûr, mais aussi – dans une région à la fois portuaire et aéronautique – avec la mer et l’air.

Empreinte. De passage dans la Ville rose les 31 mars et 1^eravril, Jean-Pierre Farandou, président du groupe SNCF, accorde une interview exclusive à La Lettre M. L’occasion d’évoquer les grands projets ferroviaires du territoire – LGV et Serm en tête – et de souligner le rôle du groupe dans le développement économique, « avec une empreinte locale très forte en termes d’emploi et d’investissement ».

Marathon. Autre visite en Occitanie : celle de Philippe Tabarot, ministre des Transports, venu soutenir le 4 avril les efforts de la filière aéronautique en matière de décarbonation, mais aussi réaffirmer son soutien au projet d’autoroute A69 et signer avec Carole Delga le volet mobilités du Contrat de plan État-Région ; une enveloppe de 1,5 Md€ en faveur des mobilités régionales.

Mobilisation. Quelques jours plus tard, le 7 avril, élus et représentants du monde économique héraultais se rassemblent pour soutenir haut et fort le projet de Contournement ouest de Montpellier (Com), une infrastructure routière à 300 M€ jugée « indispensable au développement économique du territoire ».