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Région Occitanie
| | 1/07/2024

Masters de La Lettre M à Toulouse le 8 juillet : qui sont les 18 finalistes ?

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© Lydie Le­car­pen­tier pour La Lettre M

J - 7 avant la cé­ré­mo­nie Oc­ci­ta­nie Ouest des Mas­ters de La Lettre M 2024, qui aura lieu le 8 juillet au Meett, parc des ex­po­si­tions et centre de conven­tion et de congrès de Tou­louse Mé­tro­pole, à par­tir de 18h30. Lors de cette soi­rée de pres­tige pla­cée sous la pré­si­dence de Xa­vier Pie­chac­zyk, pré­sident du Di­rec­toire de RTE, neuf en­tre­prises per­for­mantes de l’ouest de la ré­gion se­ront ré­com­pen­sées, dans les ca­té­go­ries sui­vantes : In­no­va­tion, Res­sources hu­maines, En­tre­prise en­ga­gée, Culture client, Jeune pousse, Crois­sance, Tran­si­tion éco­lo­gique, ETI et Prix ré­gio­nal.

Pour par­ti­ci­per à la cé­ré­mo­nie, ins­crip­tions gra­tuites - mais obli­ga­toires - en cli­quant sur ce lien [2].

18 fi­na­listes basés dans l'ouest de l'Oc­ci­ta­nie :

Abaques Au­dio­vi­suel
Spé­cia­liste de l’in­té­gra­tion au­dio­vi­suelle et de l’amé­na­ge­ment d’es­paces im­mer­sifs, la PME tou­lou­saine Abaques Au­dio­vi­suel fête ses 20 ans cette année. Di­ri­gée par Sté­phane Gam­bier et Fré­dé­ric André, l’en­tre­prise ter­mine l’an­née 2023 avec une hausse de 15 % de son chiffre d’af­faires (11,7 M€). Cer­ti­fiée « Pla­ti­num » par Eco­Va­dis, ré­fé­rence mon­diale pour les éva­lua­tions RSE, Abaques Au­dio­vi­suel, qui compte 49 sa­la­riés, in­dique faire par­tie du 1 % des so­cié­tés les plus ver­tueuses en la ma­tière. Pa­rité, po­li­tique d’in­té­res­se­ment, cer­ti­fi­ca­tion Afnor 20 121, mu­ta­tion de la flotte au­to­mo­bile en hy­bride et élec­trique, ins­tal­la­tion de pan­neaux so­laires pour de­ve­nir au­to­suf­fi­sant, réa­li­sa­tion d’un bilan car­bone... « Nous avons tou­jours eu une ap­proche avant-gar­diste, du­rable et éthique », as­surent les di­ri­geants. Ces der­niers pro­jettent un chiffre d’af­faires de 13,1 M€ en 2024. L’en­tre­prise compte trois agences en France : Saint-Jean, en Haute-Ga­ronne (siège so­cial), Bor­deaux et Paris. 

Anyos
Fa­bri­cante de bornes de re­charge élec­trique éco-conçues, évo­lu­tives et 100 % made in Oc­ci­ta­nie, la start-up tou­lou­saine Anyos nour­rit de grandes am­bi­tions. Com­mer­cia­li­sée de­puis 2023, la borne ANY S est dé­sor­mais dé­ployée au­près d’une cen­taine de clients, comme la Cité de l’Es­pace, le ré­seau de bornes pu­bliques d’Oc­ci­ta­nie Révéo et des caisses ré­gio­nales du Cré­dit Agri­cole. Anyos ac­com­pagne éga­le­ment les en­tre­prises, les ad­mi­nis­tra­tions et les col­lec­ti­vi­tés dans l’ins­tal­la­tion et l’ex­ploi­ta­tion de leur parc. Fon­dée en 2019 par Paul Mal­bert, Au­ré­lien Mi­chel-Vioux et Ni­co­las Ver­mo­rel, l’en­tre­prise pro­jette une nou­velle levée de fonds cette année en vue de lan­cer deux nou­veaux pro­duits et d’ac­cé­lé­rer son dé­ve­lop­pe­ment à l’in­ter­na­tio­nal. En 2023, Anyos a en­re­gis­tré 1,1 M€ de chiffre d’af­faires ; l’en­tre­prise pré­voit d’at­teindre 2,5 M€ de CA en 2024. 

Axo­naut
La jeune pousse tou­lou­saine Axo­naut, co-fon­dée en 2017 par Ni­co­las Ri­card et Ni­co­las Mi­chel, dé­ve­loppe et com­mer­cia­lise un lo­gi­ciel de ges­tion ad­mi­nis­tra­tive à des­ti­na­tion des mi­cro- en­tre­prises, start-up, TPE et PME. Tâches ad­mi­nis­tra­tives, comp­tables, com­mer­ciales et mar­ke­ting... : toutes ces fonc­tion­na­li­tés sont ras­sem­blées sur une seule et même in­ter­face. Au­jour­d’hui, 60 000 pro­fes­sion­nels uti­lisent la so­lu­tion lo­gi­cielle Axo­naut. La start-up de 22 sa­la­riés af­fiche un chiffre d’af­faires dou­blé en 2023 (6 M€) et vise 7 M€ de CA pour 2024 en ren­for­çant ses po­si­tions au­près des ex­perts-comp­tables. La so­ciété fait éga­le­ment par­tie du pro­gramme pi­lote pour le dé­ploie­ment de « Fac­tur-X ». Au ni­veau RH, Axo­naut se qua­li­fie d’« en­tre­prise li­bé­rée » : pas de ma­na­gers ni de réunions, et de nom­breux avan­tages en termes de qua­lité de vie au tra­vail. « Nous sou­hai­tons res­ter une pe­tite équipe afin de maxi­mi­ser la va­leur par­ta­gée », in­diquent les res­pon­sables. 

Bat­con­nect
Fon­dée en juillet 2019 par Jé­rémy Du­lout, la start-up haut-ga­ron­naise Bat­con­nect conçoit et fa­brique des bat­te­ries li­thium connec­tées et éco-conçues des­ti­nées aux vé­hi­cules élec­triques lé­gers évo­luant en site fermé (voi­tu­rettes, trac­teurs de ba­gages aé­ro­por­tuaires, en­gins de ma­nu­ten­tion...). Les bat­te­ries sont su­per­vi­sées par une pla­te­forme di­gi­tale per­met­tant d’as­su­rer un suivi et une main­te­nance pré­dic­tive des vé­hi­cules. La deep­tech de 11 sa­la­riés a en­re­gis­tré un chiffre d’af­faires de 750 k€ l’an der­nier et pro­jette plus de 2 M€ de CA en 2024 en pro­dui­sant 400 packs li­thium connec­tés de­puis son ate­lier tou­lou­sain. En fin d’an­née 2023, la start-up a bou­clé un fi­nan­ce­ment de 3 M€ qui doit lui per­mettre d’étof­fer son offre au­près de construc­teurs de vé­hi­cules et d’en­gins élec­triques en Eu­rope. Bat­con­nect s’illustre aussi sur le volet so­cial en re­cru­tant des per­sonnes en re­con­ver­sion pro­fes­sion­nelle, par­fois très éloi­gnées de l’em­ploi. 

Citiz Oc­ci­ta­nie
Avec une crois­sance de plus de 30 % par an, la so­ciété d’au­to­par­tage de vé­hi­cules Citiz Oc­ci­ta­nie, qui a en­re­gis­tré 1,7 M€ de chiffre d’af­faires en 2023, pour­suit de­puis 2008 son dé­ve­lop­pe­ment à Tou­louse. Ces deux der­nières an­nées, Citiz Oc­ci­ta­nie s’est éten­due en zones pé­ri­ur­baine, au sein de villes moyennes et de zones ru­rales, avec l’ou­ver­ture de pre­mières sta­tions dans les Hautes-Py­ré­nées, l’Avey­ron, le Tarn et le Lot. Avec une flotte de plus de 170 vé­hi­cules par­ta­gés en Oc­ci­ta­nie, cette so­ciété co­opé­ra­tive d’in­té­rêt col­lec­tif (SCIC) re­ven­dique plus de 8 000 clients ins­crits. « Notre ob­jec­tif est d’avoir 220 vé­hi­cules en Oc­ci­ta­nie en 2024 », in­dique Alexandre Joua­ville, di­rec­teur gé­né­ral de la co­opé­ra­tive de 11 sa­la­riés. À Tou­louse, en 2023, « cha­cun de nos vé­hi­cules a été par­tagé en moyenne par 30 per­sonnes dif­fé­rentes », pré­cise-t-il. En plus d’étof­fer son offre, Citiz Oc­ci­ta­nie am­bi­tionne de dé­car­bo­ner sa flotte. Ob­jec­tif : at­teindre 600 vé­hi­cules à l’ho­ri­zon 2030, dont un tiers d’hy­brides et deux tiers d’élec­triques.

Comat 
L’équi­pe­men­tier spa­tial Comat conçoit et fa­brique des mé­ca­nismes com­plexes de haute tech­no­lo­gie pour le spa­tial. L’en­tre­prise haut-ga­ron­naise a no­tam­ment fa­bri­qué les deux ca­mé­ras des ro­vers mar­tiens Cu­rio­sity et Per­se­ve­rance. Pré­si­dée par Be­noît Mou­las, la PME de 110 sa­la­riés tra­vaille aussi sur la réa­li­sa­tion à la de­mande de mé­ca­nismes pour les gros sa­tel­lites d’Air­bus et de Thales et dé­ve­loppe une gamme de pro­duits à des­ti­na­tion des pe­tits sa­tel­lites des constel­la­tions. Un in­ves­tis­se­ment in­dus­triel de 8 M€ sur quatre ans est prévu, avec no­tam­ment la construc­tion du bâ­ti­ment Sa­turne (1 500 m2) dédié aux ac­ti­vi­tés NewS­pace au sein de son site à Flou­rens. L’en­tre­prise pré­voit éga­le­ment un bud­get R&D ren­forcé de 6 M€ par an en vue de ser­vir le mar­ché des constel­la­tions, avec des im­plan­ta­tions en Inde, au Ca­nada et aux États-Unis sur les trois pro­chaines an­nées. Comat a réa­lisé en 2023 un chiffre d’af­faires de 13 M€ et vise les 16 M€ en 2024, avec le re­cru­te­ment de 15 per­sonnes. 

I-Per­cut
I-Per­cut est spé­cia­li­sée dans la re­cherche et le dé­ve­lop­pe­ment de so­lu­tions d’ob­jets connec­tés. La start-up tar­naise a dé­ve­loppé l’I-Pers­kin, une housse de frappe connec­tée qui s’ins­talle sur un sac de frappe tra­di­tion­nel pour le trans­for­mer en sac in­ter­ac­tif. Équi­pée de cap­teurs munis de Led et connec­tée à une ap­pli­ca­tion mo­bile, elle guide le spor­tif dans son en­traî­ne­ment, me­sure sa force, sa ré­ac­ti­vité, sa vi­tesse... Pré­sen­tée lors du CES de Las Vegas en jan­vier der­nier, cette housse équipe des salles de sport mais aussi des salles de boxe et de MMA comme le Bla­gnac Boxing Club, près de Tou­louse, et Olym­pic Boxing Tarn, à La­vaur. L’en­tre­prise, di­ri­gée par Ma­ry­line et Oli­vier Huc, en­vi­sage une forte crois­sance sur les trois an­nées à venir avec une dis­tri­bu­tion à l’in­ter­na­tio­nal (Eu­rope, puis États-Unis et Ca­nada). L’ob­jec­tif de chiffre d’af­faires fixé pour 2024 os­cille entre 3 et 4 M€. Cinq col­la­bo­ra­teurs doivent venir ren­for­cer l’équipe, dou­blant les ef­fec­tifs de la jeune pousse. 

ID Ciné 
Spé­cia­li­sée dans la maî­trise d’ou­vrage im­mo­bi­lière pour le dé­ve­lop­pe­ment et la construc­tion de salles de ci­néma de proxi­mité, ID Ciné ac­com­pagne les col­lec­ti­vi­tés ter­ri­to­riales et les ex­ploi­tants de ci­né­mas. Henry Maitre crée en 2016 cette en­tre­prise avec la vo­lonté d’im­plan­ter des ci­né­mas dans les centres-villes de taille moyenne et dans les quar­tiers des mé­tro­poles. ID Ciné se dis­tingue par sa ca­pa­cité à re­con­ver­tir des friches in­dus­trielles en lieux cultu­rels et par une ar­chi­tec­ture en­ga­gée. L’en­tre­prise a reçu le prix d’ar­chi­tec­ture d’Oc­ci­ta­nie 2023 pour le ci­néma de Co­lo­miers (31), cer­ti­fié bâ­ti­ment HQE bio­sourcé. La so­ciété tou­lou­saine compte à ce jour huit éta­blis­se­ments ci­né­ma­to­gra­phiques à son actif et lance cette année les tra­vaux du ci­néma de la Car­tou­che­rie, à Tou­louse, au cœur d’une an­cienne halle in­dus­trielle. Com­po­sée de cinq sa­la­riés, l’en­tre­prise a en­re­gis­tré 9 M€ de chiffre d’af­faires en 2023. 

ITrust
Ex­pert en cy­ber­sé­cu­rité, ITrust édite des lo­gi­ciels dé­ve­lop­pés et hé­ber­gés en France. PME fa­mi­liale lors de sa créa­tion en 2007 par Jean-Ni­co­las et Henri Pio­trowski, ITrust prend une nou­velle en­ver­gure en 2023 avec l’en­trée au ca­pi­tal du groupe Iliad (Free) en tant qu’ac­tion­naire ma­jo­ri­taire. Cette étape marque un tour­nant dans son dé­ve­lop­pe­ment. « Nous avons dû re­struc­tu­rer l’en­semble de nos équipes avec une aug­men­ta­tion si­gni­fi­ca­tive du nombre de col­la­bo­ra­teurs et la créa­tion d’un co­mité de di­rec­tion », pré­cisent les di­ri­geants. Cette année, ITrust porte deux pro­jets d’in­no­va­tion en cy­ber­sé­cu­rité : le dé­ploie­ment de so­lu­tions dé­diées aux centres hos­pi­ta­liers (Cyber Santé) et le dé­ve­lop­pe­ment de nou­veaux al­go­rithmes d’in­tel­li­gence ar­ti­fi­cielle. L’édi­teur de lo­gi­ciels en­tend mul­ti­plier par cinq, d’ici à 2028, l’en­semble de ses ventes et de­vrait à terme gé­né­rer 10 % des re­ve­nus de Free Pro. 26 re­cru­te­ments sont pré­vus au cours de l’an­née.

La­bo­ra­toires Jé­ro­dia 
Fa­bri­ca­tion de cos­mé­tiques cer­ti­fiés bio d’ori­gine na­tu­relle, culture et trans­for­ma­tion de ma­tières pre­mières, dis­tri­bu­tion, conseils, for­ma­tion de pro­fes­sion­nels... Les La­bo­ra­toires Jé­ro­dia sont un ac­teur de la bio-cos­mé­tique et de l’es­thé­tique. Ce groupe fondé en 1993 par Thierry Logre est im­planté dans le Lot, où il dis­pose de deux sites : l’un de 8 000 m2 à Caillac pour la fa­bri­ca­tion de cos­mé­tiques, de ma­quillage et de com­plé­ments ali­men­taires, et l’autre de 7 000 m2 à Mer­cuès consa­cré à la lo­gis­tique. En­ga­gée dans la pré­ser­va­tion de la bio­di­ver­sité, l’en­tre­prise par­ti­cipe par ailleurs à la créa­tion d’une phy­to­fi­lière de 100 hec­tares qui lui per­met de culti­ver ses propres in­gré­dients en agri­cul­ture bio et en agro­fo­res­te­rie. Les la­bo­ra­toires ont dé­ve­loppé des concepts et des soins in­no­vants qui sé­duisent les pays asia­tiques, si bien que l’en­tre­prise de 165 sa­la­riés en­re­gistre une crois­sance à deux chiffres à l’in­ter­na­tio­nal. 

Ki­néis
L’opé­ra­teur sa­tel­li­taire haut-ga­ron­nais Ki­néis a pro­cédé en juin au pre­mier des cinq lan­ce­ments vi­sant à mettre en or­bite sa constel­la­tion de 25 na­no­sa­tel­lites dé­diée à l’in­ter­net des ob­jets (IoT). Ob­jec­tif : être en ca­pa­cité de connec­ter et de lo­ca­li­ser n’im­porte quel objet, où qu’il se trouve sur la sur­face de la Terre, y com­pris dans les zones blanches, et de ga­ran­tir la trans­mis­sion des don­nées de l’ob­jet connecté aux uti­li­sa­teurs en quasi-temps réel. L’en­tre­prise se dé­ve­loppe sur de nom­breux mar­chés : l’agri­cul­ture, la ges­tion des res­sources en eau, la tra­ça­bi­lité d’ani­maux sau­vages et d’éle­vage, le suivi d’in­fra­struc­tures et de ré­seaux éner­gé­tiques, ainsi que des ac­ti­vi­tés ma­ri­times com­mer­ciales et scien­ti­fiques, mais aussi la sé­cu­rité et la Dé­fense. La PME de 60 sa­la­riés pos­sède trois fi­liales à l’étran­ger (États-Unis, Bré­sil, Sin­ga­pour) et vise 9 M€ de chiffre d’af­faires en 2024, avec une ren­ta­bi­lité an­ti­ci­pée sous trois ans. Ki­néis est la­bel­li­sée French Tech Next40 et French Tech 120. 

La Com­pa­gnie des Py­ré­nées 
La Com­pa­gnie des Py­ré­nées, qui pro­duit et em­bou­teille l’eau mi­né­rale arié­geoise Eau Neuve, af­fiche 8,5 M€ de chiffre d’af­faires en 2023 et vise une crois­sance im­por­tante en 2024, avec 13 M€ de CA pré­vi­sion­nel. L’an passé, la PME arié­geoise de 45 sa­la­riés a lancé une gamme de bou­teilles en alu­mi­nium des­ti­née à la res­tau­ra­tion et à l’hô­tel­le­rie de luxe grâce à un in­ves­tis­se­ment de 4,5 M€ per­met­tant de dé­dou­bler l’une de ses trois lignes de pro­duc­tion. En plein dé­ve­lop­pe­ment, la Com­pa­gnie des Py­ré­nées en­vi­sage un rap­pro­che­ment avec la grande dis­tri­bu­tion et sou­haite mus­cler ses po­si­tions à l’in­ter­na­tio­nal. De­puis 2021, l’en­tre­prise pro­duit et com­mer­cia­lise de l’eau mi­né­rale dans des em­bal­lages bio­sour­cés, re­cy­clés et re­cy­clables. Eau Neuve est im­plan­tée par­tout en France, mais aussi dans plu­sieurs pays de l’Union eu­ro­péenne. 

Lyra
Le groupe haut-ga­ron­nais Lyra, spé­cia­lisé dans les so­lu­tions de paie­ment en ligne, en ma­ga­sin et par té­lé­phone, vise 150 M€ de chiffre d’af­faires à ho­ri­zon 2028, contre 87 M€ en­re­gis­trés en 2023. Pour at­teindre ces ob­jec­tifs, le groupe fondé en 2001 par Alain La­cour veut ac­com­pa­gner la mu­ta­tion du mar­ché. « Nous de­vons miser en par­ti­cu­lier sur notre éta­blis­se­ment de paie­ment Lyra Col­lect en nous po­si­tion­nant comme gui­chet unique pour tous les moyens de paie­ment eu­ro­péens, mais aussi non-eu­ro­péens en sou­tien aux mar­chands réa­li­sant des tran­sac­tions avec des Chi­nois, des In­diens, des Bré­si­liens... », ex­plique Alain La­cour, pré­sident exé­cu­tif. Basée à La­bège, l’ETI est pré­sente dans 11 pays et compte plus de 470 col­la­bo­ra­teurs (240 en France). Elle en­re­gistre plus de 20 mil­liards de paie­ments sé­cu­ri­sés en 2023 dans le monde sur plus de 255 000 sites d’e-com­merce, dont 62 000 en France. Lyra en­vi­sage de re­cru­ter 50 per­sonnes cette année. 

Me­cano ID
Spé­cia­li­sée dans le dé­ve­lop­pe­ment de sys­tèmes mé­ca­niques et ther­miques pour le sec­teur spa­tial, Me­cano ID fête ses 30 ans cette année. Pour l’en­tre­prise haut-ga­ron­naise de 95 sa­la­riés, qui tra­vaille à la fois pour les ac­teurs du spa­tial tra­di­tion­nel et pour les jeunes pousses du NewS­pace, l’an­née 2023 aura été contras­tée. « Nous avons bien tra­vaillé, mais nous avons éga­le­ment beau­coup in­vesti en R&D », ex­plique Di­dier Mes­nier, pré­sident de la so­ciété. Le vo­lume d’af­faires en­re­gis­tré du­rant l’exer­cice par la PME in­dus­trielle se porte ainsi à un peu moins de 8 M€, contre 8,6 M€ en 2022. La di­rec­tion pré­voit un at­ter­ris­sage glo­ba­le­ment iden­tique cette année, avec en­vi­ron 10 % de l’ac­ti­vité réa­li­sée à l’in­ter­na­tio­nal. Tour­née his­to­ri­que­ment vers les ser­vices, Me­cano ID né­go­cie de­puis quelques an­nées un vi­rage stra­té­gique en in­tro­dui­sant sur le mar­ché de nou­velles gammes de pro­duits. Re­te­nue dans le cadre de France 2030, l’en­tre­prise en­vi­sage de créer une nou­velle usine dé­diée aux grandes pièces de struc­ture. 

Opisto
Confron­tés à la dif­fi­culté de trou­ver des pièces au­to­mo­biles d’oc­ca­sion en rai­son d’une ab­sence d’in­for­ma­ti­sa­tion des vé­hi­cules hors d’usage, Johan Branca et Laurent As­sis-Arantes fondent Opisto en 2008. Ces pas­sion­nés d’au­to­mo­bile ont alors l’idée d’ac­com­pa­gner les re­cy­cleurs au­to­mo­biles dans leur trans­for­ma­tion di­gi­tale pour leur per­mettre de va­lo­ri­ser leur stock de pièces dé­ta­chées au­près d’un large pu­blic. Au­jour­d’hui, les so­lu­tions lo­gi­cielles de la PME tou­lou­saine de 51 sa­la­riés équipent plus de 560 centres pour vé­hi­cules hors d’usage (CVHU) en France, en Bel­gique et en Es­pagne. Lea­der de la dis­tri­bu­tion en ligne de pièces au­to­mo­biles d’oc­ca­sion, Opisto étend son mo­dèle en 2023 sur ce der­nier mar­ché avec le lan­ce­ment du lo­gi­ciel Opisto Connect, qui per­met de connec­ter le stock de CVHU es­pa­gnols agréés à ses mar­ket­places. L’en­tre­prise, qui a gé­néré un chiffre d’af­faires de 7,4 M€ en 2023, pré­voit de re­cru­ter 19 per­sonnes cette année et en­vi­sage un at­ter­ris­sage 2024 à 9,8 M€ de CA.

Ste­rela
Struc­tu­rée au­tour de quatre dé­par­te­ments (ITS, Dé­fense, météo, aé­ro­nau­tique), la so­ciété Ste­rela four­nit des so­lu­tions in­no­vantes pour l’ou­tillage de test aé­ro­spa­tial, la pesée dy­na­mique des vé­hi­cules en marche, l’ana­lyse du tra­fic rou­tier, les sys­tèmes d’en­traî­ne­ment au tir pour les forces ar­mées, mais aussi les sta­tions au­to­ma­tiques ter­restres et ma­rines pour les ré­seaux d’ob­ser­va­tion mé­téo­ro­lo­gique. L’en­tre­prise haut-ga­ron­naise, di­ri­gée par Chris­tophe Le Flo­hic, vient jus­te­ment de rem­por­ter un contrat de 18 M€ sur sept ans pour construire et en­tre­te­nir 38 sta­tions de météo au Ko­weït. Elle est éga­le­ment sous contrat pour dix ans avec l’Ar­mée fran­çaise pour la four­ni­ture de sys­tèmes d’en­traî­ne­ment au tir en condi­tions réelles avec le main­tien en condi­tions opé­ra­tion­nelles (soit 17 000 équi­pe­ments) et la main­te­nance des porte-cibles. En 2024, une di­zaine de re­cru­te­ments sont pla­ni­fiés pour étof­fer son équipe de 94 sa­la­riés. Ste­rela a en­re­gis­tré en 2023 un chiffre d’af­faires de 16,2 M€. 

Why­lot
La so­ciété Why­lot, spé­cia­li­sée dans le dé­ve­lop­pe­ment de mo­teurs élec­triques in­no­vants, fi­na­lise la construc­tion d’un se­cond bâ­ti­ment au sein de son site in­dus­triel de Cambes (Lot), au cœur de la Me­ca­nic Val­lée (qui lui per­met­tra de pas­ser de 1 500 à 3 800 m2) dans le cadre d’un in­ves­tis­se­ment de 8 M€ (bâ­ti­ment et ma­chines). Cette ex­ten­sion vise à in­dus­tria­li­ser la pro­duc­tion de son sys­tème no­va­teur de mo­to­ri­sa­tion élec­trique pour les mar­chés de la mo­bi­lité (aé­ro­nau­tique, fer­ro­viaire, ma­ri­time, off-road) et de l’in­dus­trie. Dès 2025, la deep­tech de 45 sa­la­riés pourra ainsi pro­duire et as­sem­bler chaque année quelque 800 mo­teurs tout en ren­for­çant ses ca­pa­ci­tés de R&D. La so­ciété pré­voit éga­le­ment dou­bler ses ef­fec­tifs pour at­teindre 100 sa­la­riés dans deux ans. Elle vise 4 M€ de chiffre d’af­faires cette année, contre 3,4 M€ l’an passé.

Wi­seed
Pla­te­forme di­gi­tale d’in­ves­tis­se­ment im­plan­tée à Balma, Wi­seed met son ex­per­tise et sa tech­no­lo­gie à dis­po­si­tion d’in­ves­tis­seurs en of­frant un choix de pro­duits fi­nan­ciers al­ter­na­tifs, in­no­vants et à fort po­ten­tiel. Pion­nière dans le do­maine du crowd­fun­ding, Wi­seed sé­lec­tionne des en­tre­prises qui dé­ve­loppent des pro­jets à im­pact dans des sec­teurs tels que la santé, la tran­si­tion éco­lo­gique et l’in­no­va­tion tech­no­lo­gique, mais éga­le­ment dans le fi­nan­ce­ment de pro­grammes im­mo­bi­liers. Di­ri­gée par Ma­thilde Iclan­zan, la PME de 45 sa­la­riés am­bi­tionne de de­ve­nir lea­der des pla­te­formes di­gi­tales d’in­ves­tis­se­ment en France. De­puis sa créa­tion en 2008, Wi­seed a col­lecté 500 M€ pour 1 000 pro­jets via des obli­ga­tions, ac­tions ou titre par­ti­ci­pa­tifs au­près de plus de 200 000 in­ves­tis­seurs. L’en­tre­prise réa­lise 8,1 M€ de chiffre d’af­faires en 2023.

La ré­dac­tion

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[1] https://www.lalettrem.fr/actualites/masters-de-la-lettre-m-toulouse-le-8-juillet-qui-sont-les-18-finalistes
[2] http://www.lalettrem.fr/inscription/308855