Publié sur La Lettre M (https://www.lalettrem.fr)

Accueil > Tacos Avenue va ouvrir 12 franchises

Hérault
|
Hôtellerie - Restauration
| 31/10/2018

Tacos Avenue va ouvrir 12 franchises

Lancé en 2009 par Mo­ha­med Soualhi, l’en­seigne de fast-food Tacos Ave­nue (siège so­cial à Cas­tel­nau-le-Lez – 34), qui dé­tient deux ma­ga­sins en propre à Mont­pel­lier, an­nonce l’ou­ver­ture de 12 nou­veaux points de vente en fran­chise d’ici à juin pro­chain. Le dé­tail de ces ou­ver­tures : Tarbes (65) et Rodez (12) en Oc­ci­ta­nie, et Avi­gnon, Lille, Rouen, Cler­mont-Fer­rand, Tours, Paris 9e, Avi­gnon, Lille, Caen, et Mar­ra­kech, au Maroc. Tacos Ave­nue compte déjà 15 points de vente en fran­chise. Parmi ceux qui fonc­tionnent le mieux : « Tou­louse, Mil­lau, Lyon, Bor­deaux et Alès », égrène le PDG, Mo­ha­med Soualhi, un au­to­di­dacte de 31 ans. Le dé­ve­lop­pe­ment en fran­chise a été amorcé en 2015, après deux ans de for­ma­tion au­près de Fran­chise Ma­na­ge­ment (Lyon). « Cela a été dur. J’ai dû sor­tir de mon res­tau­rant, où j’étais en per­ma­nence, pour mul­ti­plier les ren­dez-vous avec des ar­chi­tectes et des avo­cats, afin d’évo­quer les amé­na­ge­ments in­té­rieurs des res­tau­rants, la créa­tion de contrats de fran­chise, la pro­tec­tion de la marque, l’at­ti­tude à avoir face à un fran­chisé qui veut ou­vrir un deuxième éta­blis­se­ment, ou qui sou­haite une com­mu­ni­ca­tion dif­fé­rente… », ex­plique-t-il. Avec quelque 700 de­mandes de fran­chises par an, « j’ai dû ap­prendre à dire non », ajoute-t-il.
Au siège so­cial, qui re­groupe les fonc­tions de dé­ve­lop­pe­ment et d’ani­ma­tion du ré­seau, comp­ta­bi­lité, in­for­ma­tique et mar­ke­ting, Mo­ha­med Soualhi a sou­haité « un mé­lange de se­niors et de jeu­nesse. Les sa­la­riés sont âgés de 25 à 50 ans ».

Le bu­si­ness model de Tacos Ave­nue est mil­li­mé­tré. Chaque in­gré­dient com­po­sant les ga­lettes est pesé au gramme près pour maî­tri­ser les prix de re­vient. Les in­gré­dients ne doivent pas re­pré­sen­ter « plus de 35 % du chiffre d’af­faires à réa­li­ser » dans la jour­née. Pour un tacos de base (cinq euros), le coût de re­vient s’élève à 1,64 euros. « Mais il faut en­glo­ber les cré­dits, les loyers, les frais gé­né­raux et la masse sa­la­riale », tem­père le jeune chef d’en­tre­prise. Le pa­nier moyen d'un client est de 13 euros, plu­sieurs viandes étant pos­sibles (16 sup­plé­ments pos­sibles). Dans les salles, les clients sont in­for­més de leur com­mande par un bip­per posé sur la table, « ce qui per­met de ne pas avoir de ser­vice en salle et de ga­gner en pro­duc­ti­vité ».
Tacos Ave­nue réa­lise un CA glo­bal (fran­chises in­cluses) de 15 M€, pour en­vi­ron 150 sa­la­riés (chaque fast-food em­ploie en­vi­ron 13 sa­la­riés) et un ré­sul­tat net d’en­vi­ron 15 %. L’en­seigne, qui cible les 15-30 ans ur­bains, pro­jette une cen­taine de points de vente à long terme, au rythme de huit à dix ou­ver­tures par an. Mo­ha­med Soualhi en­tend « maî­tri­ser la for­ma­tion et l’ac­com­pa­gne­ment, avant et après les ou­ver­tures, et prendre le temps de choi­sir les bons em­pla­ce­ments ». Les deux ma­ga­sins de Mont­pel­lier em­ploient au total 30 sa­la­riés, et réa­lisent un CA de 2,2 M€.

Hu­bert Via­latte / vialatte@​lalettrem.​net