Des partenaires unanimes
À l’issue de ce comité de pilotage, l’État, la Région Occitanie et SNCF Réseau ont exprimé leur satisfaction en évoquant ces nouvelles avancées. Michaël Delafosse, président de Montpellier Méditerranée Métropole, a tout d’abord rappelé « l’urgence de la ligne nouvelle pour assurer la jonction entre Montpellier et Perpignan et son impact positif sur l’économie et l’emploi. » préfet de la région Occitanie, Paul-André Durand, salue les avancées du projet, « sur ses deux composantes, avec la préparation du dossier de consultation des entreprises pour la phase 1 entre Montpellier et Béziers, mais aussi la préparation de la concertation préalable, qui sera engagée après les élections municipales, sous l’égide de la commission nationale du débat public. » Autre réaction, celle de la présidente de la Région Occitanie et du conseil d’administration de la SLNMP : « Le projet de LNMP avance et c’est une excellente nouvelle pour l’Occitanie ! Avec le soutien de l’Europe, l’engagement financier des collectivités et le respect du calendrier, nous avons fixé avec sérénité les prochaines étapes pour 2026. Mon engagement reste intact pour ce projet structurant, essentiel à notre territoire et à ses habitants. »
Corridor Méditerranée
Présent lors de cette dernière réunion, Mathieu Grosch, coordonnateur européen du corridor Méditerranée souligne l’importance de cette future infrastructure. Selon lui, ce tronçon ferroviaire est essentiel au bon fonctionnement du corridor de transport européen méditerranéen, car « il assurera une liaison adéquate avec la péninsule ibérique en réduisant la durée du trajet des voyageurs et des marchandises et contribuera à décongestionner la ligne existante et à accroître la connectivité de la région Occitanie avec le reste de la France et de l’Europe (…) Les deux phases du projet devraient être développées en synchronisation et en parallèle. » Une ligne « pleinement éligible » au cofinancement au titre du mécanisme pour l’interconnexion en Europe, indique-t-il également. « SNCF Réseau entend être au rendez-vous de la confiance et de l’ambition affichées par les partenaires du projet, explique enfin Thomas Allary, directeur des Grands Projets de SNCF Réseau. C’est dans cet esprit que nos équipes s’étoffent et se donnent ainsi les moyens de réaliser simultanément les deux phases du projet. Elles sont pleinement mobilisées sur la phase 1, Montpellier - Béziers, afin de garantir le planning partagé avec les co-financeurs et permettre le lancement de l’appel d’offre de la ligne nouvelle en septembre 2026 et le démarrage des travaux en 2029. Sur la phase 2, la concertation préalable organisée au printemps 2026 permettra à un large public de s’exprimer sur la mixité de la ligne et les gares nouvelles à implanter. Ces choix guideront SNCF Réseau pour la suite des études jusqu’à l’enquête publique. »